Sous la supervision du ministre de la Santé, le Pr Mohamed Seddik Aït Messaoudene, et du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Abdelhak Saïhi, une convention a été signée ce mardi 14 octobre 2025 entre la CNAS et l’hôpital Pierre et Marie Curie. L’accord vise à développer la greffe du foie à partir de donneurs vivants, une première étape vers une autonomie médicale accrue de l’Algérie.
L’Algérie franchit un cap décisif dans la spécialisation médicale. Ce mardi, la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et l’établissement hospitalier spécialisé Pierre et Marie Curie d’Alger ont officialisé un partenariat inédit destiné à renforcer les capacités nationales en matière de transplantation hépatique.
La cérémonie de signature, présidée par le ministre de la Santé, le Pr Mohamed Seddik Aït Messaoudene, et son homologue du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Abdelhak Saïhi, a réuni un panel d’experts médicaux et de responsables institutionnels. Parmi eux figuraient le Pr Kamel Sanhadji, conseiller du président de la République et président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, le Pr Adda Bounedjar, président du Comité national de prévention et de lutte contre le cancer, ainsi que des représentants du Parlement, de la CNAS et du corps médical.
Dans son intervention, le Pr Aït Messaoudene a souligné que cette convention constitue « une avancée majeure dans le développement de la médecine spécialisée en Algérie, notamment dans le domaine de la greffe du foie chez l’adulte à partir d’un donneur vivant ».
Il a salué les équipes médicales et scientifiques pour leurs efforts soutenus, rappelant que la réussite de ce type de programme repose sur la mobilisation de compétences nationales hautement qualifiées.
Le ministre a également insisté sur les retombées concrètes de cet accord, qui permettra de réduire les transferts de patients à l’étranger, d’améliorer la qualité de la prise en charge au niveau local et d’optimiser l’utilisation des technologies médicales de pointe.
« Cette initiative illustre la volonté des pouvoirs publics, sous l’impulsion du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de garantir à chaque citoyen un accès équitable à des soins de qualité dans toutes les spécialités », a-t-il affirmé.
Le Pr Aït Messaoudene a par ailleurs mis en avant l’importance du partenariat intersectoriel entre la sécurité sociale et les structures hospitalières. Ce modèle, a-t-il expliqué, favorise une meilleure allocation des ressources et une orientation plus efficace vers les actes médicaux complexes, tout en consolidant la souveraineté sanitaire nationale.
Revenant sur les progrès enregistrés ces dernières années, le ministre a rappelé que l’Algérie a su accélérer ses réformes et renforcer ses capacités, grâce à un investissement soutenu dans les infrastructures, la formation et les spécialités de pointe.
En marge de la cérémonie, les ministres Aït Messaoudene et Saïhi ont rendu un hommage appuyé au Pr Abdelaziz Graba, salué pour son parcours exemplaire et ses contributions majeures à l’amélioration du système de santé algérien.
Avec cette convention, l’Algérie amorce une nouvelle phase dans la transplantation d’organes, où la compétence nationale devient le moteur d’une médecine moderne, performante et souveraine.
Tinhinane B