Il y a des chiffres qui rassurent, d’autres qui donnent de l’espoir. Et puis il y a ceux qui racontent, silencieusement, un pays entier en mouvement.
Ce lundi 1er décembre 2025, le ministère de la Santé a partagé un premier bilan qui ressemble à une bonne nouvelle : 443 566 enfants ont été vaccinés contre la poliomyélite en une seule journée.
Derrière ce nombre, il y a des files d’attente devant les centres de santé, des parents rassurés, des équipes médicales sur le terrain, et surtout… beaucoup de détermination.
Une mobilisation nationale qui se voit sur le terrain
Lancée hier, dimanche 30 novembre, la phase 1 de la campagne nationale de vaccination se poursuivra jusqu’au 6 décembre. Sous la supervision du ministre de la Santé, le professeur Mohamed Seddik Aït Mesoudane, le top départ a été donné avec un message clair : renforcer la protection collective contre un virus qui, lui, ne prend jamais de pause.
Et il faut le dire : l’État n’a pas fait les choses à moitié.
Plus de 7000 centres de vaccination ont été ouverts à travers le pays. À cela s’ajoutent des équipes médicales mobiles, prêtes à parcourir les villages, les quartiers éloignés, et même les zones sahariennes les plus profondes.
Dans le sud extrême, l’approche « porte à porte » n’est pas un slogan : c’est une stratégie assumée pour ne laisser aucun enfant de côté.
Des équipes organisées, engagées, humaines
Sur le terrain, 51 superviseurs wilayaux veillent à ce que tout roule : la logistique, la coordination, la disponibilité des équipes, le suivi quotidien.
Ce sont souvent des visages que les citoyens ne voient pas, mais dont le travail fait toute la différence.
Et pour que cette machine nationale tourne sans interruption, le ministère a équipé les wilayas avec tout le nécessaire : plus de 5 532 000 doses de vaccin ont été distribuées avant même le lancement de la campagne. De quoi garantir que chaque enfant, qu’il vive à Alger, Tizi-Ouzou, Tindouf ou Illizi, soit protégé.
Des familles rassurées, des enfants protégés
L’un des éléments les plus encourageants, c’est la réaction des parents.
Le ministère le souligne : la mobilisation des familles est forte, et c’est elle qui donne tout son sens à cette opération. Beaucoup d’entre eux n’ont pas hésité, conscients que la poliomyélite est une maladie qu’on ne veut plus jamais revoir dans nos hôpitaux.
Et il faut le rappeler : la vaccination reste notre meilleur rempart. Elle protège les enfants, et protège l’ensemble de la communauté.
Un appel simple : continuer à se présenter pour vacciner les enfants
La campagne ne fait que commencer. Les équipes médicales, infirmiers, médecins, bénévoles et agents de santé sont mobilisés jour et nuit.
Le ministère appelle donc les parents à poursuivre cet élan, à se rendre dans les centres de vaccination ou à accueillir les équipes itinérantes lorsqu’elles passent dans leur quartier.
Parce qu’au fond, vacciner, c’est un acte simple.
Un geste de quelques secondes, mais qui offre une protection pour toute une vie.
Une première journée qui ressemble déjà à une victoire
443 566 enfants protégés… et encore des centaines de milliers à venir.
Ce chiffre n’est pas seulement un indicateur statistique : c’est la preuve que la solidarité fonctionne, que la santé publique est l’affaire de tous, que la prévention avance quand chacun fait sa part.
L’Algérie a lancé une bataille importante contre la poliomyélite.
Et pour le moment, elle semble très bien engagée.
Nora S.
