Il y a des moments où, malgré le rythme dingue de nos journées, on s’arrête deux secondes et on pense à l’essentiel : nos enfants, leur santé, leur avenir. Depuis le 30 novembre, partout en Algérie, c’est exactement ce qui se joue. Dans les centres de santé, les polycliniques, jusque dans les quartiers les plus éloignés, une grande mobilisation est en marche : la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite.
Et franchement… ça fait du bien de voir un pays entier se mobiliser pour protéger les plus petits.
Plus de 440 000 enfants vaccinés dès le premier jour : un signal très fort
La première journée a été un succès magnifique. Plus de 440 000 petits Algériens, âgés de 2 mois à 59 mois, ont déjà reçu leur dose protectrice. Des bébés, des bambins, des enfants qui entrent dans la vie avec un bouclier supplémentaire contre une maladie qui, autrefois, faisait trembler le monde.
Voir les parents affluer, les soignants débordés mais souriants, les files d’attente qui avancent… tout cela raconte une seule chose : les familles algériennes ont confiance en la science et en la prévention.
La poliomyélite : une maladie qu’on n’a pas le droit de revoir
La polio, ce n’est pas une fièvre passagère. Ce n’est pas un bouton.
C’est une maladie qui, dans ses formes graves, attaque le système nerveux et peut entraîner des paralysies irréversibles. Un enfant peut perdre l’usage d’une jambe, d’un bras… ou pire.
Nos parents et nos grands-parents s’en souviennent très bien.
Nous, on a la chance de ne presque plus la croiser.
Pourquoi ? Parce que les générations avant nous ont vacciné leurs enfants.
Le vaccin : un geste simple, mais qui change tout
Le vaccin anti-polio, c’est quelques gouttes.
Quelques secondes.
Pas de piqûre traumatisante, pas de procédure compliquée.
Et pourtant, ces quelques gouttes sont capables de protéger un enfant pour la vie. Elles l’empêchent de rencontrer un virus capable de détruire son avenir.
On parle souvent de “protection”. En vérité, c’est plus que ça : c’est offrir à son enfant la possibilité de grandir sans une menace inutile au-dessus de sa tête.
Les hésitations sont normales… mais les faits sont là
Beaucoup de parents hésitent. C’est humain. On veut tous prendre les meilleures décisions possibles.
Mais voici ce qu’il faut retenir :
- Le vaccin est sûr.
- Il est utilisé depuis des décennies dans le monde entier.
- Il a permis d’éliminer la polio dans la quasi-totalité des pays.
- Il reste indispensable tant que le virus circule dans la région.
L’Algérie n’improvise rien :
chaque année, l’État consacre des moyens, un budget important et une organisation colossale pour garantir une vaccination fiable, gratuite et accessible.
C’est une mission nationale, et elle fonctionne.
Se vacciner, c’est protéger son enfant… et tous les autres
Un enfant vacciné ne protège pas seulement lui-même.
Il protège ses frères, ses sœurs, ses cousins, les enfants de son quartier, ceux qui jouent avec lui au parc.
C’est une chaîne de solidarité.
Et plus cette chaîne est complète, plus le virus recule.
Plus il recule, plus nos enfants vivent libres, sans risque.
Du 30 novembre au 6 décembre : une occasion à ne pas manquer
Pendant cette première phase, les portes des structures de santé sont grandes ouvertes. Les équipes sont là, patientes, attentionnées. Elles savent rassurer les petits comme les grands.
Si vous hésitez encore, faites juste ceci :
allez au centre de santé le plus proche, posez vos questions, discutez avec les soignants.
Vous verrez que tout est fait pour vous accompagner.
Protéger nos enfants, c’est aussi protéger notre futur
Chaque enfant vacciné est une victoire collective.
Un pas de plus vers un pays où la poliomyélite n’existera plus que dans les livres d’histoire.
Un pas de plus vers un futur où nos enfants n’auront jamais à connaître les drames que cette maladie a causés dans le passé.
Le vaccin, c’est un acte d’amour.
Un cadeau silencieux mais puissant qu’on offre à son enfant.
Et cette semaine, ce cadeau est à portée de main.
Nora S.
