La coopération médicale entre l’Algérie et Cuba continue de se consolider, portée par une relation historique qui ne cesse de se renouveler. Mardi soir, le ministre de la Santé, le professeur Mohamed Seddik Aït Messaoudène, a reçu au siège du ministère l’ambassadeur de Cuba en Algérie, Hector Igarza Cabrera, en présence de plusieurs cadres de l’administration centrale.
Un rendez-vous placé sous le signe de la confiance mutuelle et de la volonté commune d’aller plus loin dans les domaines de soins.
Dès l’ouverture de la rencontre, les deux parties ont tenu à rappeler la profondeur des liens qui unissent les deux pays depuis des décennies. Le ministre a salué la qualité du travail réalisé par les équipes médicales cubaines déployées dans différentes structures sanitaires du pays. Il a également souligné qu’il est désormais possible de mieux orienter ces équipes selon les besoins réels de chaque wilaya, de manière à renforcer les services locaux là où la demande est la plus forte.
De son côté, l’ambassadeur cubain a réaffirmé la solidité de la relation bilatérale, exprimant sa satisfaction quant au degré de coopération atteint. Il a insisté sur la complémentarité remarquable entre les équipes algériennes et cubaines, et mis en avant le potentiel d’une collaboration encore plus large, notamment dans les domaines de la santé maternelle et infantile. Le modèle cubain du “médecin de famille”, réputé pour son rôle en prévention et son suivi continu des patients, a été cité comme exemple inspirant pour étoffer davantage les politiques de santé locales.
Au cœur des échanges, une nouvelle orientation s’est dégagée : renforcer la collaboration dans la télémédecine et l’imagerie médicale. Une piste qui ouvre de nouvelles perspectives, surtout dans les régions éloignées où l’accès aux spécialistes demeure un défi. Le ministre a proposé de développer ensemble ces outils modernes, profitant de l’expertise cubaine déjà reconnue dans ce domaine.
La rencontre s’est conclue sur une volonté claire : maintenir le même élan et préparer activement la prochaine session de la commission mixte, considérée comme un moment clé pour tracer de nouveaux axes de partenariat. Les deux pays entendent ainsi continuer à construire une coopération sanitaire concrète, équilibrée et tournée vers l’avenir, au bénéfice direct des populations.
Nora S.
