Hygiène et salubrité des transports en commun : un défi sanitaire en Algérie

Des espaces de mobilité mais aussi de contamination

Les transports publics, indispensables à la vie quotidienne de millions d’Algériens, sont souvent synonymes de promiscuité et de manque d’entretien. Bus surchargés, tramways bondés et taxis collectifs mal aérés deviennent des milieux propices à la prolifération de microbes et de bactéries.


Microbes et maladies saisonnières

Un simple trajet peut suffire à être exposé aux agents pathogènes. Poignées sales, sièges rarement désinfectés et absence de ventilation favorisent la transmission de la grippe, du rhume ou d’infections gastro-intestinales. Après la crise sanitaire du COVID-19, l’importance de l’hygiène dans les transports est plus évidente que jamais.


Allergènes et inconfort respiratoire

Au-delà des microbes, la poussière, la fumée de cigarettes (parfois encore présente malgré l’interdiction), et les résidus de carburant irritent les voies respiratoires. Les personnes asthmatiques ou allergiques en souffrent particulièrement, rendant chaque déplacement éprouvant.


 L’inconfort, un problème quotidien

Les voyageurs dénoncent régulièrement les mauvaises odeurs, la saleté accumulée ou encore l’absence de climatisation et de chauffage. Ces conditions dégradent non seulement le confort, mais aussi le bien-être mental des passagers contraints de subir des trajets longs dans un environnement insalubre.


Des solutions à portée de main

Un meilleur entretien régulier des véhicules, la désinfection systématique, la mise en place de règles d’hygiène strictes et le respect des interdictions de fumer sont des mesures simples mais efficaces. L’investissement dans des infrastructures propres et modernes doit devenir une priorité sanitaire et sociale.

Nora S.

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