Le gouvernement a donné, ce mercredi 22 octobre 2025, un signal fort de modernisation du système national de santé : la création d’un institut national de thérapie cellulaire, dédié au traitement par les cellules souches et à la recherche en médecine régénérative.
Présidée par le Premier ministre M. Sifi Ghrieb, la réunion du gouvernement a été marquée par la présentation de ce projet d’envergure, appelé à devenir un pôle de référence dans les domaines de l’oncologie et des thérapies innovantes. Ce nouvel établissement comprendra également une plateforme nationale de biotechnologie, dotée de laboratoires de recherche et de développement parmi les plus avancés du pays.
L’objectif affiché est clair : réduire les évacuations médicales à l’étranger et permettre aux patients algériens d’accéder, sur le territoire national, à des traitements de pointe conformes aux standards internationaux. Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de souveraineté sanitaire, fondée sur la science, l’innovation et la formation.
Parallèlement, le gouvernement a examiné deux décrets exécutifs relatifs à la prévention de la consommation de drogues et de substances psychoactives, notamment dans les établissements scolaires et sur les lieux de travail. Une démarche qui complète la stratégie nationale de protection de la jeunesse et de prévention des risques sanitaires.
Avec la création de cet institut, l’Algérie franchit une étape décisive vers la médecine du futur, fondée sur la recherche, la compétence et la maîtrise des technologies de santé les plus avancées.
Tinhinane B
