Le temps de trajet quotidien : un fardeau pour la santé des travailleurs algériens

Des heures perdues sur la route

Pour beaucoup de travailleurs algériens, la journée commence et se termine par de longues heures passées dans les transports. Entre bus bondés, trains en retard et embouteillages monstres dans les grandes villes comme Alger, Blida ou Oran, le temps de trajet quotidien peut facilement dépasser deux à trois heures.


Fatigue physique et manque de repos

Ces trajets rallongés grignotent directement le temps de sommeil. Les travailleurs se lèvent très tôt, rentrent tard, et disposent de peu de moments pour se reposer. À long terme, cette fatigue chronique fragilise le corps, réduit la concentration et augmente le risque d’accidents professionnels.


Stress et anxiété accumulés

Les retards fréquents, l’incertitude sur l’heure d’arrivée et la peur d’être sanctionné au travail accentuent le stress. Chaque déplacement devient une épreuve mentale. Certains finissent par développer une anxiété liée au transport lui-même, qui pèse lourdement sur la santé psychologique.


Conséquences indirectes sur la santé

Moins de temps libre signifie aussi moins d’activité physique et des habitudes alimentaires déséquilibrées. Beaucoup de travailleurs, épuisés par leurs trajets, négligent le sport et optent pour des repas rapides et peu sains, ce qui favorise l’obésité, le diabète et l’hypertension.


Vers une mobilité plus humaine

Réduire le temps de trajet est un enjeu sanitaire autant qu’économique. Améliorer la régularité des bus et trains, développer les tramways, désengorger la circulation et rapprocher les zones d’habitation des pôles d’emploi sont des solutions urgentes pour protéger la santé des travailleurs et améliorer leur qualité de vie.

Nora S.

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