Accessibilité des transports publics : un défi de santé et d’équité en Algérie

Quand la mobilité devient un parcours du combattant

En Algérie, se déplacer en transport public reste une épreuve pour de nombreuses personnes âgées et en situation de handicap. Bus trop hauts sans rampes, trottoirs impraticables, gares mal adaptées : le manque d’accessibilité transforme chaque trajet en obstacle.


Santé fragile, mobilité réduite

Les personnes âgées souffrant de maladies chroniques (arthrose, troubles cardiaques, difficultés respiratoires) ont besoin de moyens de transport fiables et confortables. Pourtant, la vétusté de certains véhicules, les bousculades et l’absence de sièges réservés aggravent leur vulnérabilité.


Handicap et exclusion sociale

Pour les personnes handicapées, la situation est encore plus préoccupante. Monter dans un bus sans rampe ou circuler dans une station de train sans ascenseur revient souvent à renoncer au déplacement. Ce manque d’accessibilité ne touche pas seulement la mobilité, mais contribue à l’isolement social et psychologique.


Une question d’équité et de droits

L’accès au transport n’est pas un luxe, c’est un droit fondamental. En excluant de facto une partie de la population, le système actuel crée une inégalité d’accès aux soins, à l’éducation, à l’emploi et même aux loisirs. L’impact sanitaire et social est considérable.


Des solutions à portée de main

Adapter les infrastructures, généraliser les bus à plancher bas, équiper les stations de rampes et ascenseurs, et former le personnel à l’accueil des usagers vulnérables sont des mesures urgentes. Investir dans l’accessibilité, c’est investir dans la dignité et la santé de tous les citoyens.

Nora S.

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