Mort subite : Des consultations médicales périodiques s’imposent

Lors des cinquièmes journées sur la réanimation et l’anesthésie, organisées au CHU « Bentahar Noureddine » de Tlemcen, à l’initiative de l’association de wilaya de réanimation et d’anesthésie, les spécialistes ont mis l’accent sur la nécessité de procéder à des examens médicaux périodiques pour éviter la mort subite.

Dans son intervention, le spécialiste en réanimation au niveau de cette structure hospitalière relèvera que parmi les facteurs pouvant entraîner la mort subite, figure la négligence par de nombreuses personnes de leur état de santé et cela est un peu plus vrai pour celles atteintes de maladies chroniques comme le diabète. Selon le même orateur, la plupart des patients n’effectuent pas d’analyses de sang périodiques ou d’examens chez le cardiologue.

Il ajoutera que la mort subite est une menace réelle qui plane sur la tête de chacun d’entre- nous et peut survenir à n’importe quel moment et n’importe où, que ce soit à la maison, au travail ou même durant une séance d’activité physique. Il incriminera pour cela notre mode de vie actuel caractérisé par une alimentation malsaine et une sédentarité dangereuse à plus d’un titre.

De son côté, le professeur Meziane Oussaadit, chef de service de médecine légale du CHU, soulignera que parmi les cas soumis à l’autopsie après une mort subite, la majorité d’entre- eux est due à un arrêt cardiaque ou à un accident vasculaire cérébral (AVC). « Ces maladies sont toutes causées par l’hypertension artérielle, le diabète et l’hypercholestérolémie entraînant le blocage des vaisseaux sanguins et des artères du cœur », fera-t-il remarquer.

A ce titre, il préconisera que les malades chroniques doivent effectuer des examens périodiques pour contrôler les taux de glycémie, de cholestérol, triglycérides, la tension artérielle, sans oublier une alimentation saine et équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière.

Intervenant lors de ces journées, la psychologue du même hôpital, Nouria Mokhtari indiquera, quant à elle, qu’« il était difficile de prendre en charge psychiquement les familles des personnes mortes subitement à la suite de traumatismes graves et du manque d’acceptation de la situation », précisant qu’il était « nécessaire d’intensifier des campagnes de sensibilisation sur l’effet de certaines maladies chroniques et leur relation avec la mort subite ».

Kamir B.

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