Après une première édition qui a tenu toutes ses promesses, les laboratoires El Kendi ont relancé l’événement, en organisant à l’hôtel Holiday Inn, le 2ème El Kendi Dermatology Summit.
Selon Saïd Hameg, marketing therapy lead chez El Kendi, ce rendez-vous scientifique a touché cette année deux grandes villes, à savoir Alger et Oran, à travers leurs dermatologues exerçant dans les secteurs, public et privé. « Ils sont 150 sur ces deux régions et cet événement va englober des experts nationaux et internationaux », a-t-il fait savoir, avant de noter que, s’inscrivant toujours « dans le leadership scientifique et l’accompagnement des médecins dans tout ce qui est formations continues », les laboratoires El Kendi organisent « régulièrement des sommets tel que celui-ci autour de différentes spécialités et, aujourd’hui, c’est au tour de la dermatologie d’être mise à l’honneur ».
De son côté, le Dr Karim Makri, Sales & Marketing Director à El Kendi a indiqué au micro d’Esseha.dz que « l’organisation de ce sommet coïncide avec le lancement de nouveaux produits. La première molécule, la rupatadine, mise sur le marché, est indiquée dans tout ce qui est allergies respiratoires et cutanées ». Selon l’intervenant, « d’éminents spécialistes algériens et étrangers ont été invités pour « parler de cette pathologie qui est très répandue et qui est en vogue avec la pollution et tous les changements climatiques… ». Pas moins de 200 dermatologues sont présents à cet événement où « le débat sera un échange pour améliorer la formation médicale continue de nos médecins spécialistes et, surtout un partage d’expériences ».
Deux thématiques phares étaient donc au programme de ce sommet, à savoir « Les urticaires chroniques », thème d’une conférence présentée par le Pr Berard de Lyon et « Le psoriasis », thématique dévelopée par le Pr Lynda Taïbi, dermatologue au CHU Mustapha. Cette dernière a fait savoir, au micro d’Esseha.dz, que « la chronicité de ces pathologies a un véritable impact sur la qualité de vie des patients et cette qualité de vie est une réelle préoccupation dictée par toutes les recommandations internationales concernant la prise en charge des maladies chroniques ». S’agissant des urticaires, la spécialiste a fait savoir qu’« il y a des traitements disponibles et il y a des recommandations bien claires qu’il faut diffuser à tous les dermatologues mais aussi aux généralistes parce que ce sont des patients qui commencent généralement par le généraliste, avec des antihistaminiques. Ensuite, nous, notre rôle est de faire un crescendo et un suivi sur le plan chronique de ces maladies ».
Pour ce qui est du psoriasis, une maladie chronique touchant près de 2 %, la spécialiste a, par ailleurs, attesté que « les degrés de sévérité sont très divers » avec des « retentissements sur la qualité de vie, sur le quotidien, sur l’environnement social et sur la vie sociale du patient », d’où l’importance voire la nécessité de la prise en charge de cette pathologie.
Hassina Amrouni