La douleur est une expérience humaine universelle. Il n’y pas d’être humain qui n’a pas senti au moins la douleur dans sa vie. Pour se soulager de la douleur, les gens exposés à cette expérience recourent à des solutions qu’ils ont susceptibles de leur ramener confort et bien-être.
A titre d’exemple, beaucoup de personnes soumises aux douleurs utilisent le roll-on Biokiné, un produit qui permet d’effectuer un massage musculaire en un geste simple, à tout moment de la journée et sans toucher le gel. « Sa bille permet, par son action mécanique, de masser les zones tendues et ainsi d’apaiser les tensions musculaires », nous apprend un pharmacien en lisant une fiche dédiée à ce produit.
Dans une intervention-vidéo sur Esseha.com, Amel Bouguelaa, kinésithérapeute au centre national du sport, affirme de son côté que la douleur vient du cerveau.
« Même si la douleur est une sensation désagréable, elle reste tout de même bénéfique du fait qu’elle constitue une alerte d’un dysfonctionnement donné dans notre corps nécessitant des soins et une prise en charge », modère notre interlocutrice.
D’après Amel Bouguelaa, la douleur connait deux phases distinctes. La première est la phase aigüe où la douleur s’explique par l’endommagement d’un tissu que pourraient provoquer plusieurs facteurs telle que la chute, un faux geste ou autre chose. Dans ce cas, le patient doit consulter un médecin qui nous dicte une conduite à tenir. « Généralement, le médecin prescrit une solution médicamenteuse tels que les antalgiques qui aident la personne à se reposer, le temps que le tissu endommagé se cicatrise et reprenne son état naturel », explique la spécialiste.
Cette phase peut aller de quelques jours à près de trois mois. Quand la douleur dépasse cette plage horaire, elle ne se présente plus comme étant tissulaire mais centrale. L’origine de cette douleur peut être psychologique, génétique, sympathique, parasympathique …
En sa qualité de kinésithérapeute, Amel Bouguelaa s’est plus intéressé dans son exposé sur le facteur biomécanique. La personne qui s’habitue à des postures et mouvements donnés dans son travail s’expose à une charge qui donne la douleur. A titre d’exemple, l’agent de bureau qui manie la sourie de son ordinateur, dans un mouvement précis et limité du poignet dans l’espace, peut provoquer des problèmes au niveau des tendons et ligaments durant la journée. Et avec le temps, la douleur devient chronique.
Le coté négatif dans le facteur biomécanique, selon Amel Bouguelaa, est le déconditionnement. Quand on a un blocage au niveau de notre corps, automatiquement il y a une compensation quelque part. Ce qui rend le cas beaucoup plus complexe et la conduite à tenir va être beaucoup plus générale.
Quand il s’agit de douleur chronique, son approche doit être générale et globale. Et son traitement prend plus de temps que ne le souhaite le patient. Sa prise en charge est souvent pluridisciplinaire où plusieurs professionnels de santé auront à intervenir, chacun dans son domaine, de façon plus approfondie. Toutefois, le gros travail de rééducation va être axé sur la correction comportementale.
Nora S.