Les cabinets et les cliniques privées ont fait l’objet d’une inspection nationale qui s’est soldée par la fermeture définitive pour certains et des mises en demeure pour d’autres.
Les services compétents du ministère de la Santé ont effectué en 2017, 5676 inspections au niveau des officines de pharmacie, 148 au niveau des unités d’hémodialyse, 77 opérations au niveau des laboratoires d’analyse médicale, 1276 inspections au niveau des cabinets publics, 2779 opérations au niveau des cliniques privées et 74 inspections au niveau des cliniques de chirurgie dentaire.
Suite aux opérations d’inspection, 35 décisions de fermeture définitive ou provisoire de ces cabinets, cliniques, laboratoires et pharmacies ont été prises et 227 avertissements, 141 mises en demeure et 13 blâmes ont été adressés, a fait savoir le responsable, soulignant que le ministère enquête, en collaboration avec les conseils de déontologie de la profession, sur les dépassements pouvant empêcher le patient de bénéficier des prestations médicales nécessaires.
En vertu de ces inspections, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a annoncé, jeudi à Alger, que son département ministériel avait intégré, au titre de la nouvelle loi sur la santé, les cabinets médicaux et les cliniques privées au sein du réseau national de soins.
Répondant à une question d’un membre du Conseil de la nation sur les activités des cabinets médicaux et cliniques privées, lors d’une plénière consacrée aux questions orales, le ministre a indiqué que « dans le cadre de la nouvelle loi sur la santé, le ministère procède à l’intégration des cabinets et cliniques au sein du réseau national de soins », d’autant que l’actuelle stratégie tracée « repose sur le dossier électronique du malade (DEM) pour un système sanitaire intégré et cohérent ».
Le premier responsable du secteur a indiqué que département procède actuellement à une inspection et une évaluation globales au niveau national, en vue de mettre à jour le fichier national de ces cabinets et cliniques privées, dans le but d’amener leurs propriétaires ayant ont été titulaires d’agrément avant la promulgation de la nouvelle loi sur la santé, à respecter les nouvelles dispositions énoncées dans le cahier des charges ».
Tinhinane B.