À Jijel, un vent de changement souffle sur l’hôpital Bachir Mentouri à El Milia. Si, jusqu’à récemment, les équipes médicales faisaient face à des défis, aujourd’hui, une nouvelle ère de progrès et de dynamisme s’installe. Tout ça grâce à un programme ambitieux et une vision claire : renforcer les compétences des équipes médicales et paramédicales, pour offrir des soins encore plus performants.
Derrière ce mouvement, il y a une volonté farouche de ne pas juste se contenter de l’existant, mais de pousser les choses vers l’excellence. Et cette ambition prend racine dans une série d’initiatives de formation qui touchent presque tous les aspects du soin hospitalier. Pas seulement un petit projet, mais bien une démarche qui veut transformer chaque membre du personnel en acteur clé du changement.
Apprendre par la pratique : la révolution au bloc opératoire
Récemment, dans le bloc opératoire de l’hôpital, il s’est passé quelque chose d’assez exceptionnel. Les nouveaux paramédicaux, fraîchement intégrés à l’équipe, ont eu droit à une formation ultra-spécifique : la chirurgie par laparoscopie. Si ce terme peut sembler technique, imaginez-le comme une chirurgie moderne, plus précise et moins invasive, qui nécessite une maîtrise parfaite des outils et des techniques.
L’idée ici, c’est pas juste de former pour le plaisir de former, mais de réellement transmettre un savoir-faire qui colle aux besoins actuels des patients. Les formateurs ont pris le temps de guider chaque stagiaire, à la fois sur le plan théorique et pratique, pour qu’ils comprennent et manipulent parfaitement le matériel. Ce genre de démarche demande beaucoup d’efforts, mais ça change tout sur le terrain.
Et ce n’est pas juste une affaire interne. L’hôpital a même invité des équipes d’autres établissements de la région, comme celui de Taher. Ce genre de collaboration, on n’en voit pas tous les jours, mais ça montre une vraie envie de partager les compétences et de grandir ensemble. Parce qu’au final, tout le monde y gagne : les soignants, les hôpitaux, et surtout les patients.
Une dynamique d’apprentissage qui va plus loin
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que cette démarche de formation ne s’arrête pas aux blocs opératoires. Un plan de formation continue est en place, et il concerne aussi bien les psychologues cliniciens que les sages-femmes, en passant par les techniciens en anesthésie et réanimation. L’objectif ? Que chacun, à son niveau, ait accès aux meilleures pratiques et soit à jour sur les dernières avancées.
Récemment encore, une spécialiste en réanimation a animé une journée de formation intense, ciblée principalement pour les médecins généralistes et les techniciens. Tout a été fait pour que ces professionnels puissent mieux comprendre et gérer les situations critiques, là où chaque seconde compte. Ce genre d’initiative, ça a un vrai impact, surtout dans les zones où les ressources sont parfois limitées.
Une approche humaine et collaborative
Ce qui ressort de tout ça, c’est pas juste une histoire de technique ou de matériel. C’est une approche profondément humaine, qui met l’accent sur la collaboration et le partage. Quand un établissement comme l’hôpital Bachir Mentouri ouvre ses portes à d’autres professionnels, ça envoie un message fort : la santé, c’est une affaire collective.
Ce type de formation crée aussi un sentiment d’appartenance et de motivation au sein des équipes. Les soignants ne sont plus juste là pour exécuter des tâches, mais ils deviennent de vrais acteurs du changement, avec une vision claire de leur rôle et de leur impact.
Pourquoi ça marche ?
Si tout ça fonctionne, c’est parce qu’il y a une vraie cohérence dans la démarche. Chaque formation est pensée pour répondre à un besoin spécifique, avec des objectifs clairs et des outils adaptés. Et surtout, tout est fait pour que les soignants puissent immédiatement appliquer ce qu’ils apprennent.
Il y a aussi une vraie volonté de créer une culture d’apprentissage permanent. À une époque où les technologies évoluent à une vitesse folle, rester à jour n’est pas un luxe, mais une nécessité. Et ça, l’équipe de l’hôpital Bachir Mentouri l’a bien compris.
Vers un futur prometteur
Quand on regarde de près cette initiative prise à l’hôpital Bachir Mentouri, et d’autres formations enregistrées dans d’autres établissements hospitaliers du pays, on peut se dire que le secteur de la santé est sur la bonne voie. Bien sûr, tout n’est pas encore parfait. Mais avec des initiatives comme celles-ci, qui mettent l’accent sur l’humain, la collaboration et l’innovation, il y a de quoi être optimiste.
L’idée, c’est de continuer à construire sur ces bases solides, et pourquoi pas, de devenir un modèle pour d’autres régions. Parce qu’au final, ce qui compte, c’est que chaque patient, où qu’il soit, ait accès aux meilleurs soins possibles. Et pour ça, tout commence par des équipes bien formées, motivées, et prêtes à relever tous les défis.
Le mot de la fin
L’hôpital Bachir Mentouri montre qu’avec de la vision et de la détermination, il est possible de faire bouger les choses. Et si cette expérience peut inspirer d’autres établissements, alors l’impact sera encore plus grand. Parce que la santé, c’est une responsabilité partagée, et chaque effort compte.
Alors, à tous ceux qui œuvrent dans l’ombre, qui se forment, qui partagent leurs savoirs : continuez, vous êtes en train de changer les choses, un petit pas à la fois.
Ali Djaber