Iftar en Indonésie : Le Kolak, une entrée vitaminée

Durant le mois de Ramadhan et au moment de la rupture du jeûne, chaque pays a ses traditions. Et en Indonésie en l’occurrence, l’iftar, connu sous le nom de « Buka Puasa » est un moment pour le moins…bruyant ! En effet, la coutume veut qu’à ce moment-là, les jeunes jettent des pétards dans la rue.
L’Indonésie, pays du Sud-Est asiatique, compte 270 millions d’habitants à majorité musulmane (plus de 87%).
Durant le mois de Ramadhan, les Musulmans d’Indonésie rompent le jeûne avec une datte appelée Kurma. Ce petit fruit, bien connu chez-nous est une mine de bienfaits et une source d’énergie incroyable : pauvre en graisse, riche en glucides, fibres, oligo-éléments, antioxydants, minéraux (potassium, magnésium, phosphore et calcium) et vitamines (C, E, B2 et B3, A1, B1, B5, B6 et K). Puis, vient le kolak, une soupe froide à base de lait de coco, mélangée avec du sucre de palme, de la vanille et des feuilles parfumées de pandan, à laquelle on ajoute des tranches de banane, de patate douce et de citrouille.


Le kolak est à lui seul une bonne source de vitamines et de minéraux, nécessaires à l’organisme après toute une journée d’abstinence de toute nourriture. D’ailleurs, durant le mois sacré, il est distribué gratuitement aux jeûneurs dans les rues du pays. Riche en lipides, fibres, calcium et source non négligeable de fer et phosphore, le lait de coco apporte de la satiété et stimule le transit intestinal. La banane (vitamines B6, B9 et C, magnésium, potassium, manganèse et cuivre), la patate douce (vitamines A, B6, B9 et C, cuivre, manganèse et fibres) et la citrouille (vitamines A, B2, C et E, bêta-carotène, phosphore, magnésium, potassium) apportent quant à elles un cocktail de vitamines et de minéraux dont l’organisme a besoin, le protégeant ainsi contre les maladies cardiovasculaires, améliorant le fonctionnement du foie, diminuant les risques de cancers…etc
Concernant les spécialités culinaires prisées en ce mois sacré par les Indonésiens, figurent des plats comme le kicak, un mets à base de purée de riz avec de la noix de coco râpée et des fruits du jacquier en tranches, une spécialité de Yogyakarta. Si on connaît la richesse nutritionnelle du riz et de la noix de coco, le jacque (fruit du jacquier) que nous ne connaissons pas apporte, quant à lui, des vitamines (A, B1, B2, B9 et C), du magnésium, fer, manganèse, sélénium, phosphore, calcium et fibres. Ce fruit, typique des régions tropicales, apporte de l’énergie à l’organisme, booste le système immunitaire, prévient plusieurs maladies comme les cancers et favorise la réussite des traitements en éliminant la présence de cellules cancéreuses.
Le Sotong Pankong, est un autre plat apprécié notamment dans la région du sud-est de l’Indonésie. Il s’agit de seiche séchée (vitamines B3, B6, B12, protéines, oméga-3,…), grillée sur du charbon de bois, accompagnée de crevettes ou d’une sauce aux arachides.
A noter que chez les Indonésiens, la banane rarement consommée durant le reste de l’année est très prisée durant le mois sacré.
Hassina A.

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