Pr Leila Haridi a affirmé : l’asphyxie du nouveau-né à la naissance, une des principales causes des pathologies invalidantes

« En Algérie, la mortalité néonatale représente 70 % des cas de décès a fait savoir le professeur Leila Haridi, chef de service néonatalogie au CHU de Béni Messous et également présidente de l’association algérienne de médecine néonatale. Pour le Pr Haridi, les nouveau-nés, ayant présenté une asphyxie néonatale et les prématurés, constituent une population cible

Pour la spécialiste, le centre de Baba Hassen prend en charge la catégorie des enfants âgés de 0 à 3 ans, les plus exposés aux pathologies invalidantes, outre les prématurés, contribuera à réduire le taux d’handicap, à travers le dépistage précoce et le bon suivi de ces pathologies.

La spécialiste plaide pour une bonne surveillance des grossesses à haut risque, une amélioration de la prise en charge en salle de naissance, avec les moyens de dépistage, à temps, de la souffrance fœtale, et en postnatal.

Citant l’enquête réalisée par l’Institut national de santé publique (INSP) sur le handicap chez les prématurés au CHU de Beni Messous et à la clinique Durando de Bab El Oued en 2019, le Pr Haridi a rappelé que l’asphyxie du nouveau-né à la naissance est l’une des principales causes des pathologies invalidantes, car affectant directement le système nerveux.

Elle a par ailleurs indiqué que l’équipe médicale spécialisée supervisant le Centre de neuro-développement de Baba Hassen contribuera sans doute à l’amélioration de la prise en charge de cette catégorie au niveau de la capitale, en attendant de généraliser cette expérience à d’autres régions du pays.

La spécialiste s’est félicitée de ce centre, créé en 2018 et entré en activité en 2019, en partenariat avec une ONG suisse, l’entreprise SANOFI ESPOIR et les services de gynécologie-obstétrique relevant des grands centres hospitalo-universitaires de la capitale et d’Oran.

Le responsable du plan national de prise en charge des femmes enceintes, le Pr. Belkacem Chafi a indiqué que ce projet se voulait un nouveau jalon dans le plan du ministère qui a mis en place un réseau solide et respecté toutes les recommandations de l’OMS en la matière.

Pour sa part, la directrice exécutive du projet, Nicole Hanssen a qualifié la concrétisation de ce projet en coordination avec quatre établissements hospitaliers d’Alger et d’Oran, de « mission difficile et positive en même temps », espérant étendre cette expérience à Constantine et Oran et aux wilayas du Sud, en collaboration avec tous les partenaires en vue de réduire le taux du handicap et de la mortalité chez les nouveau-nés et les enfants en général.

 

F.Z. Achour

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