Soixante-cinq cas de méningite virale ont été diagnostiqués dans la wilaya de Ghardaïa depuis le début du mois de mai dernier à ce jour à travers les différentes localités de la wilaya, sont considérés comme des cas bénins, isolés et ne suscitent aucune inquiétude », a-t-on appris mardi auprès de la direction de la Santé et de la Population (DSP).
Selon le DSP, Ameur Benaissa, les personnes affectées ont bénéficié des soins médicaux appropriés dans les différentes structures hospitalières de la wilaya.
Pour un maximum d’efficacité, une équipe médicale du service d’épidémiologie a été dépêchée pour effectuer des recherches sur l’origine et les causes de cette pathologie virale bénigne et prendre les mesures supplémentaires si nécessaire, a-t-il indiqué.
Un dispositif de redynamisation de la surveillance épidémiologique et l’action contre toutes les formes de méningite, axée sur la détection, la déclaration immédiate, la riposte et l’endiguement rapide de la méningite, a été mis en place à travers l’ensemble des structures sanitaires et autres cabinets médicaux, a-t-il aussi fait savoir.
La méningite est une infection des tissus qui enveloppent le cerveau, appelés les méninges. Elle peut être provoquée par un virus, sous sa forme bénigne qui nécessite seulement un traitement symptomatique, mais aussi par des bactéries qui provoquent des formes graves et contagieuses de la maladie.
On peut contracter la méningite par un contact avec une personne infectée, un voyage dans un pays tropical, ou tout simplement après une infection locale, respiratoire ou ORL, indique-t-on dans les milieux de la santé.
Plusieurs praticiens locaux estiment que « la vaccination reste toujours l’élément essentiel des soins de santé primaire et de la couverture sanitaire », et que « la présence à Ghardaïa de migrants clandestins sans documents de santé risque d’aggraver la situation sanitaire dans la région ».
Meriem Righi