Les pharmaciens sont mis invités à faire plus de la plus grande vigilance en matière de vente de produits psychotropes en raison des dangers qu’ils représentent sur la santé des consommateurs. La mise en garde est venue du vice-président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP), Mettioui Noureddine, qui s’est exprimé ce jeudi 07 mars à Oran, en marge de la 2ème édition du salon « GenericMed ».
Le responsable a souligné que le code pénal prévoit des peines allant de 5 à 15 ans de prison en plus d’une amende de 500.000 à 1 million de dinars contre toute personne qui commercialise un produit psychotrope sans ordonnance. Il a rappelé à cette occasion l’importance de redoubler de vigilance.
Afin de dissuader les pharmaciens de s’adonner à cette pratique frauduleuse, M. Mettioui, a rappelé aux pharmaciens le risque qu’ils encourent en matière d’agressions de la part de délinquants pour la dispensation des psychotropes, avant de les appeler à plus de prudence devant cet état de fait. Par ailleurs, le responsable a interpellé les pouvoirs publics afin qu’ils prennent des mesures préventives qui mettent le pharmacien à l’abri lors de la gestion du dossier des psychotropes. Il a préconisé la délivrance d’ordonnances empêchant toute fraude et la consultation en permanence du fichier des malades qui ont besoin de ces médicaments afin d’éviter tout dérapage.
M. Mettioui a déploré que des pharmaciens sont en prison à cause de la vente des produits psychotropes pour souligner le fait que le pharmacien n’est pas protégé. Selon l’orateur, la vigilance dans la gestion de la vente des psychotropes à ces produits. Et de plaider en faveur de la nécessité d’un poste de pharmacien assistant, qui est prévu dans la nouvelle loi sur la santé 18-11, et qui disposera de la qualité de remplaçant du pharmacien.
Tinhinane B.