Allergies : Prévenir et agir

Réaction anormale du système immunitaire contre des éléments étrangers à notre organisme, l’allergie également appelée hypersensibilité se manifeste au niveau des voies respiratoires, de la peau, des yeux, du système digestif,…etc

Face à ces allergènes, les réactions de notre système immunitaire peuvent aller de signes discrets, totalement inoffensifs jusqu’aux symptômes les plus graves potentiellement mortels comme le choc anaphylactique.
Eternuements, nez qui coule, larmoiements, conjonctivite, eczéma, rougeurs, démangeaisons, respiration sifflante, enflure sont quelques-unes des réactions de notre organisme en cas d’allergie.

Certaines personnes, plus que d’autres, sont considérées comme étant à risque notamment les enfants dont au moins un des parents, un frère ou une sœur souffre d’allergie ou encore les enfants atteints de rhinite allergique ou d’eczéma dans le jeune âge. Ces derniers présentent un risque accru de développer plus tard un asthme.

Certains facteurs favorisent le risque d’allergie, comme la pollution de l’air, les changements climatiques, les acariens, les poils d’animaux domestiques, le tabagisme et l’exposition à la fumée secondaire, …

Selon certaines études, la prévention des allergies peut se faire en amont. Les spécialistes qui ont étudiés les cas d’enfants à haut risque, en raison d’antécédents familiaux, mettent l’accent sur les bienfaits de l’allaitement maternel exclusif lequel, « pratiqué durant les 3 à 4 premiers mois de vie, voire les 6 premiers mois, réduirait le risque d’allergies durant la petite enfance ».

Les spécialistes recommandent, par ailleurs, de « retarder l’introduction des aliments solides. L’âge recommandé pour introduire les aliments solides chez les bébés est d’environ 6 mois. Avant cet âge, le système immunitaire est encore immature, ce qui augmente le risque de souffrir d’allergies ». Quant aux « enfants qui mangent du poisson dès leur première année de vie seraient pour leur part moins enclins aux allergies », attestent encore les scientifiques.

Pour ce qui est de l’introduction des aliments allergènes (œufs, arachides, crustacés), elle doit être elle aussi retardée, ou donnée avec prudence.

Enfin, si l’on conseille aux femmes enceintes d’observer une diète hypoallergène durant la grossesse afin d’éviter d’exposer le fœtus ou le nourrisson à un quelconque risque, une méta-analyse du groupe Cochrane a conclu que cette « n’est pas efficace pour réduire le risque d’eczéma atopique, et peut même entraîner des problèmes de malnutrition chez la mère et le fœtus ».

A noter qu’il est loisible d’adopter certains gestes pour prévenir les récidives. Il faut pour cela aérer quotidiennement les fenêtres de la maison, sauf en cas d’allergies saisonnières aux pollens, laver régulièrement la literie en cas d’allergie aux acariens, ne pas adopter d’animaux domestiques (chats, chiens, oiseaux…)…

Kamir B.

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