L’Académie algérienne d’allergologie (AAA) a tenu les 14 et 15 décembre 2018, à l’hôtel Sheraton, son IIIème congrès sous le thème « Allergie et environnement ».
A travers un discours lu en son nom par le Chef de Cabinet du ministère, le Pr Merzak Gharnaout, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a fait savoir que « les pathologies dues aux allergies occupent la 4ème position des maladies les plus répandues au monde. En Algérie, elles représentent désormais une lourde charge pour le système national de santé ainsi que sur le plan social ».
Mettant en avant des facteurs telles que la pollution et la détérioration de l’environnement qui sont à l’origine d’affections comme la rhinite et l’asthme, parmi les plus répandues, le ministre précisera que le programme national « optimal » mis en place et consistant en une stratégie de prévention, de traitement et de lutte contre les causes induisant ces pathologies a permis « l’amélioration de la qualité de prise en charge des malades » qui disposent désormais des « médicaments qui leur conviennent ». Il notera encore que les efforts doivent être maintenus « en vue d’améliorer cette importante discipline et sensibiliser les autres secteurs pour jouer un rôle positif afin de diminuer l’étendue de ces maladies ».
Pour sa part, le président de l’Académie algérienne d’Allergologie, le Professeur Réda Djidjik, relèvera que « l’amélioration de la qualité de l’air est une mesure importante pour la prévention contre les conséquences néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé des enfants et des adultes ».
Cette manifestation internationale rehaussée par la présence d’éminents conférenciers a été l’occasion d’aborder divers sujets autour de trois axes centraux, à savoir « La physiopathologie des maladies allergiques », « Diagnostic allergologique », « Prévention et traitement ».
A noter que, cette année, les organisateurs ont tenu à innover à travers la tenue d’une session intitulée « allergie et langues » où des communications dans le domaine de l’allergie ont été présentées en arabe et en tamazigh « participant ainsi au développement des langues nationales dans le domaine médical », ce qui, selon le Pr Reda Djidjik est « une première dans un congrès médical national ».
Kamir B.