Ce sont 50.000 nouveaux cas qui sont enregistrés chaque année dans notre pays, dont 12.000 cas de cancer du sein. Ces chiffres donnés par la Sous-directrice chargée des maladies non transmissibles (MNT) au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Dr Nadir Djamila, font ressortir également que plus de 60% des cancers touchant les hommes concernent le cancer digestif, et que 20.000 personnes meurent du cancer chaque année. Ce qui a fait dire à l’intervenante que les cas de cancer ne cessent d’augmenter, mais elle a toutefois relevé une baisse du nombre des décès, assurant que les actions de sensibilisation menées par le ministère de la Santé ont porté leurs fruits. C’est justement là qu’il convient d’insister sur la prévention du cancer, dite « secondaire », qui a pour but la mise en place d’une « culture du dépistage » et du « diagnostic précoce » chez les citoyens selon le docteur Nadir Djamila, en particulier pour le dépistage du cancer du sein qui est la première cause de décès chez les femmes, et pour détecter le cancer colorectal qui tue le plus chez les hommes. Elle a fait savoir que la célébration de la Journée nationale du Registre du cancer, le 23 de ce mois, sera l’occasion de communiquer à l’opinion publique le bilan arrêté à fin 2017 concernant l’évolution des différents types de cancer dans notre pays. « Nous ne pouvons pas avoir des statistiques plus récentes dans la mesure où les normes internationales fixent un délai de 2 ans pour chaque pays afin de consolider ses résultats sur le cancer », a-t-elle souligné.
Nadia Rechoud