Le suspense est enfin levé sur le vaccin que les autorités sanitaires Algériennes ont choisi. Il s’agit bel et bien du vaccin russe “ Spoutnik V”.
Lors de la réunion du gouvernement par vidéo-conférence , le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid a annoncé la signature d’un « contrat de gré à gré simple pour l’acquisition du vaccin contre la Covid-19 avec un laboratoire russe, et ce en concrétisation de la décision du président de la République d’entamer l’opération de vaccination à partir de janvier prochain », a expliqué le gouvernement.
Et d’ajouter que l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a entamé une « série de discussions avec la société russe qui produit le vaccin Spoutnik V.
Le gouvernement précise toutefois que « des pourparlers se poursuivent avec d’autres parties étrangères ». Autrement d’autres vaccins pourraient arriver mais sans préciser les noms des laboratoires avec qui l’Algérie a pris langue.
Développé par le Centre national d’épidémiologie et de microbiologie Gamaleya grâce à un financement du Fonds d’investissement direct russe (RDIF), le fonds souverain de la Russie, Spoutnik V n’a pas connu la ruée observé chez ses concurrents Pfizer et Moderna.
Sur quels critères repose le choix de nos autorités ? Celles-ci n’a rien communiqué jusque là sur ce sujet. Mais les extrapolations des spécialistes s’accordent sur au moins trois : le prix abordable du vaccin russe, la disposition de la chaîne de froid et de la logistique requises par Spoutnik V contrairement à celui de Pfizer-BioNTech par exemple, qui nécessite des températures de (-70 degrés) que notre système de santé et nos moyens nationaux actuels ne permettent pas, et la disponibilité immédiate du vaccin russe alors que les plans de charge de Pfizer-BioNTech et Moderna sont pleins jusqu’à l’été 2021 au minimum.
Nora S.