Pour la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Mme Matshidiso Moeti, l’Algérie est un modèle qui pourrait inspirer d’autres pays africains en matière de politique sanitaire. Cette déclaration a été faite le jeudi 14 février à Alger lors d’un point de presse qu’elle a animé conjointement avec le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui.
Selon toujours Mme Matshidiso Moeti, l’expérience algérienne dans le domaine de la production pharmaceutique est à partager avec d’autres Etats du continent africain, considérant qu’il était « très important » de faciliter l’accès au médicament de bonne qualité à tous les citoyens.
La représentante de l’OMS s’est également félicitée de la collaboration étroite et fructueuse entre le système de santé public et le secteur privé pour la prise en charge des maladies transmissibles et a précisé par la même occasion que « ces pathologies constituent un lourd fardeau ».
S’agissant des maladies non transmissibles, Mme Matshidiso Moeti a estimé que « l’expérience de l’Algérie en matière de prévention et de prise en charge de ce type de pathologies nécessite un suivi à vie et, par conséquent, l’implication de la société civile ».
Citant l’exemple du cancer, elle a salué l’initiative algérienne de lutte contre cette pathologie, tout en se félicitant de la coopération qui existe entre l’Algérie et l’OMS afin d’assurer la « qualité du diagnostic » pour certaines maladies virales.
A L’issue de cette rencontre de présentation des principaux axes du système national de santé, le Pr Mokhtar Hasbellaoui a assuré que « les acquis réalisés par l’Algérie dans le domaine de la santé sont conformes aux programmes établis par l’OMS ».
Asma Hassam