26e Congrès national de la SAMI : Forte présence d’experts nationaux et internationaux

 

Depuis jeudi 24 juin, et durant 3 jours, s’est tenu au Centre International des Conférences Abdelatif-Rahal (CIC), le 26e Congrès national de la Société Algérienne de Médecine Interne (SAMI). L’occasion pour les experts nationaux et étrangers d’aborder divers sujets liés aux maladies prévalant en Algérie, parmi lesquelles le diabète, l’hypertension artérielle ainsi que les maladies métaboliques et les maladies rares.

Lors d’une allocution prononcée à l’ouverture de cet événement scientifique – qui a pris fin hier, samedi 26 juin-, le Professeur Amar Tebaibia, président de la Société Algérienne de Médecine Interne, a déclaré que « l’année 2020 a été une parenthèse douloureuse provoquée par la pandémie de coronavirus à l’origine de multiples reports de notre Congrès, mais aussi, malheureusement de la disparition de beaucoup de nos confrères victimes de la Covid-19, et auxquels ce congrès se doit de leur rendre l’hommage solennel qu’ils méritent ».

Le Pr Tebaibia évoquera notamment le nom du Professeur Moussa Arrada, ancien médecin-chef de service de médecine interne au CHU Mustapha-Pacha et ancien doyen de la faculté de médecine d’Alger, emporté par la Covid-19 en mai dernier. Le regretté « a été un des fondateurs de la SAMI, et parmi les plus illustres animateurs de ses congrès depuis sa création », a fait savoir avec émotion l’intervenant dans un message de compassion rendu au nom des 500 participants à ce 26e congrès de la SAMI.
Revenant sur l’événement en question, le spécialiste fera savoir qu’il fait partie des défis que « la SAMI tient à relever », comme preuve de « résilience face aux contraintes sanitaires drastiques » imposées par un virus qui tient la dragée haute à la planète entière depuis plus d’une année.

Tout au long de ces trois journées de débats, d’ateliers, de symposiums et de communications affichées, les spécialistes passeront en revue plusieurs thèmes d’actualité, les communications se voulant un état des lieux pour connaître les avancées et les points de situation concernant certaines pathologies. Parmi les sujets traités le « Diabète et risque cardio vasculaire avec comme sous thèmes : « La situation en Algérie », « Le pied : ou en somme nous? », « les nouvelles recommandations ESC/EASD » et les « Nouveaux médicaments en Algérie? », les « Maladies rares : ou en somme nous ? », le « Syndrome de GOUGEROT SJÖGREN », la « Biothérapie » et « La pandémie COVID-19 : que savons-nous? »

Concernant ce dernier thème, le Pr Tebaibia a, au cours de son intervention, mis l’accent sur la situation épidémiologique du coronavirus en Algérie, estimant qu’elle est « inquiétante mais pas alarmante. Elle peut s’empirer ou se stabiliser », indiquant par ailleurs que les chiffres actuels « reflètent la situation épidémiologique en Algérie qui est, jusque-là, maîtrisée ».

Toujours concernant la Covid-19, le Pr. Boudjela Mohamed Amine, chef de service de médecine interne à l’hôpital Bologhine Ibn Ziri (Bainem), estimera, de son côté, que « le diabète, l’hypertension et l’obésité sont des maladies qui font augmenter la gravité du Covid-19 et sont souvent considérés comme des facteurs létaux ».

Il précisera que « se conformer au traitement et aux conseils du médecin est le meilleur moyen pour réduire le risque d’infection au Covid-19 (…) La prévention est l’unique moyen à même d’éviter l’infection au Covid-19 ». Pour ce qui est de l’immunité collective, elle ne peut être atteinte, selon lui, qu’avec la vaccination.

H. A.

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