Biothera organise un symposium sur la SEP et ses traitements de fond

La journée de ce vendredi 17 juin est celle consacrée par le groupe pharmaceutique Biothera à la thématique de la Sclérose en plaques et ses traitements de fond, ainsi qu’au lancement de l’Acétate de Glatiramère “Glathera, traitement fabriqué en Algérie et indiqué en premiére ligne de la SEP.

Pour débattre de cette thématique si intéressante, Biothera a invité d’éminents professeurs pour donner des communications scientifiques sur le sujet, dans le cadre d’un symposium , organisé par le groupe au niveau du Centre International des Conférences Abdellatif Rehal, à Alger.

Pr Aymen Tourbah, Neurologue aux hôpitaux universitaires Paris en Iles-de France Ouest et professeur des universités – praticien hospitalier à l’université Paris Saclay, a présenté une communication qu’il a intitulé “ Acétate de Glatiramere dans la SEP , de l’efficacité et du recul”.

Pr Ayman Tourbah

Le conférencier a indiqué que l’Acétate de Glatiramere (AG) est un traitement de fond de la SEP qui aide à prévenir l’activité inflammatoire clinique et l’accumulation des lésions sur des sites stratégiques tels que le cortex et la moelle. Il retarde, aussi, la progression clinique et la perte structurale.

Pr Tourbah explique que l’Acétate de Glatiramere améliore la qualité de vie du patient, permet un projet socio-familial et contrôle les marqueurs biologiques.

Le neurologue affirme que l’Acétate de Glatiramere peut être pris pendant la grossesse, comme il est possible de le prendre avant la grossesse et pendant l’allaitement. “Il n’y a pas de données inquiétantes sur ce traitement” , rassure le conférencier.

Le professeur Tourbah explique, dans sa communication, que l’Acétate de Glatiramere est un traitement immunomodulateur de la SEP RR et après un premier événement à haut risque, il bénéficie d’une bonne tolérance et ne nécessite généralement aucune surveillance biologique.

Autres bienfaits du traitement, sériés par le conférencier, la capacité de réduire le nombre de poussées et la réduction significative de l’absentéisme.

Durant cette journée scientifique, plusieurs autres communications de haute facture ont été présentées, à l’instar de celle du professeur Rabah Drai, du service neurologie de l’hôpital Frantz Fanon de Blida, qui a traité les données épidémiologiques et le profil évolutif de la SEP, ou celle du professeur Nadia Toubal, neurologue au CHU Ibn Sina d’Annaba, qui a abordé le traitement de fond de la SEP.

Meriem Azoune

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