Cancer du poumon : Les signes qui exigent une consultation immédiate du médecin

Le cancer du poumon frappe chaque année plus d’un million de personnes dans le monde. Sa prise en charge arrive en retard du fait que les symptômes n’apparaissent souvent qu’une fois arrivé à un stade avancé. Plusieurs facteurs sont déclenchants du cancer du poumon tels que la pollution atmosphérique de notre environnement immédiat chargé de gaz et de fumée que dégage les véhicules, mais la raison principale reste, sans conteste, le tabagisme. La cigarette est le pourvoyeur majoritaire du cancer du poumon, affirme Pr Karima Achour, chef de service de chirurgie thoracique au CHU de Bab El Oued.
Vu son installation en silence dans nos poumons, il est impératif de consulter son médecin au moindre signe annonciateur pour pouvoir prendre cette malade en charge précocement.

Les symptômes qui exigent une consultation :

Cas de toux rebelle
Essoufflement
Sifflement respiratoire,
Infections bronchiques répétées
Crachats de sang,
Douleur dans la poitrine
Modification de la voix
Gonflement permanent de la face et du cou.

À ces symptômes, on peut ajouter d’autres plus généraux qui doivent aussi donner lieu au devoir de consulter son médecin. On cite :
La fatigue
L’amaigrissement
La perte d’appétit
La fièvre prolongée
Les maux de tête
Les Phlébites
Les Troubles nerveux avec confusion
Le gonflement progressif de l’extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».

Le diagnostic de la maladie

Comme la radiographie du thorax peut être normale alors qu’un cancer du poumon est présent (en particulier en cas de tumeurs de petite taille), d’autres examens sont nécessaires tels que la fibroscopie bronchique (appelée également endoscopie bronchique ou bronchoscopie) et l’examen d’imagerie, appelé scanner ou tomodensitométrie.
La fibroscopie permet d’observer les voies aériennes à l’aide d’un tube équipé de caméra. Cette exploration est réalisée par un pneumologue, à l’hôpital ou en cabinet, sous anesthésie locale.

Une fois que les examens cliniques et d’imagerie ont mis en évidence une masse suspecte, une biopsie va permettre de confirmer ou d’infirmer le diagnostic de cancer du poumon. La biopsie permet non seulement de savoir si le patient est bien atteint de cancer, mais aussi de préciser le type de cancer dont il souffre (cancer « à petites cellules » ou « non à petites cellules »). Elle nécessite alors le prélèvement d’un fragment de tissu suspect qui s’effectue au cours de la fibroscopie bronchique ou par ponction réalisée sous scanner (sous anesthésie locale) ou encore, lors d’une exploration chirurgicale (courte hospitalisation). Une fois le diagnostic de cancer du poumon confirmé, d’autres examens sont nécessaires pour déterminer quelle est l’étendue de la maladie.

Examen d’évaluation de la maladie

la médiastinoscopie, la tomographie à émission de positons (dite TEP ou « PET-Scan »), la scintigraphie osseuse, le scanner (ou tomodensitométrie), l’angiographie ( dans des cas très rares), l’échographie hépatique différentes explorations fonctionnelles respiratoires (par exemple la spirométrie) sont autant d’examens qui permettent d’évaluer le stade d’avancement de la maladie.

Synthèse : Nouhad Ourebzani

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