Le dépistage du glaucome, première cause de cécité irréversible dans le monde, repose sur des analyses complexes du nerf optique et des cellules ganglionnaires. Pourtant, les diagnostics tardifs et les faux positifs continuent de poser un défi majeur aux ophtalmologistes. Face à cette problématique, Altris AI, spécialiste de l’intelligence artificielle appliquée à l’ophtalmologie, annonce le lancement d’un module innovant d’analyse avancée du disque optique. Cette technologie, qui complète son outil d’évaluation de l’asymétrie du complexe des cellules ganglionnaires (GCC), promet d’améliorer considérablement la détection précoce du glaucome et d’optimiser la prise en charge des patients.

Grâce à l’intelligence artificielle, cette nouvelle solution permet d’analyser en profondeur plusieurs paramètres clés du disque optique, notamment la surface et le volume de l’excavation, les profondeurs minimale et maximale, ainsi que le rapport excavation/disque. Contrairement aux méthodes traditionnelles, qui s’appuient sur des bases de données normatives, ce module offre une évaluation personnalisée adaptée aux variations anatomiques de chaque patient.
L’intérêt de cette double analyse — disque optique et GCC — est d’offrir aux professionnels de santé une vision plus complète et plus fiable des signes précoces du glaucome. En réduisant les faux positifs, cette approche permet de limiter les consultations inutiles et de concentrer les ressources médicales sur les cas réellement à risque.
Pour la Dre Maria Znamenska, médecin-chef chez Altris AI, cette avancée marque un tournant dans le diagnostic du glaucome. Selon elle, l’intelligence artificielle permet désormais aux praticiens de poser des diagnostics plus rapides et plus précis, améliorant ainsi la qualité des soins et la gestion des patients.
Avec ce nouvel outil, Altris AI renforce sa position à l’avant-garde de l’innovation en ophtalmologie et ouvre la voie à une médecine de précision, où l’intelligence artificielle joue un rôle clé dans la prévention et le traitement des pathologies visuelles.
Axyl Belabbas