Muté localement à Casablanca : Omicron ferme les frontières aériennes marocaines

Un premier cas d’Omicron est détecté au Maroc. Une donne qui contraint les autorités du royaume à refermer ses frontières aériennes à partir du 23 décembre.

« Ce premier cas de contamination par la nouvelle souche Omicron a été détecté chez une citoyenne marocaine dont l’état de santé est stable et ne suscite pas d’inquiétude », a toutefois rassuré mercredi le ministère de la Santé. La patiente a été placée sous supervision médicale dans un hôpital de Casablanca. Selon le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, le variant identifié est local. « Il est le résultat d’une mutation dans la ville de Casablanca  », dit-il.

Les autorités ont donc décidé de faire marche arrière, à partir du 23 décembre,  sur le dispositif mis en place pour permettre aux Marocains bloqués à l’étranger de regagner leur pays.

Le comité interministériel de suivi du Covid-19 explique que ce choix a été pris en raison de « la propagation fulgurante du variant Omicron au niveau planétaire et sa progression préoccupante dans le voisinage européen du Maroc ».

Annoncée lundi, la levée partielle de la fermeture des frontières aériennes du Maroc, effective depuis le 29 novembre, était destinée à permettre « à titre exceptionnel » aux Marocains coincés à l’étranger de rentrer dans leur pays via le Portugal, la Turquie et les Emirats arabes unis. A partir du 23 décembre, les vols de passagers à destination du royaume seront à nouveau interdits.

Cette nouvelle est tombée comme un glaçon sur le dos des opérateurs du tourisme, déjà cuits par les affres de cette crise qui dure depuis deux ans. Vital pour la survie du royaume, le secteur du tourisme risque d’être définitivement achevé par Omicron cette fin d’année.

Nouhad Ourebzani

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