354 projets sont en cours de réalisation dans le domaine pharmaceutique, dont 92 projets concernant la fabrication des médicaments et 74 projets qui sont à un stade très avancé de la production.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a fait cette annonce, vendredi à Alger, en marge des 2èmes Journées de l’industrie pharmaceutique algérienne (JIPA) organisées par l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP).
Ces unités fabriquent des médicaments innovants et biotechnologiques, ainsi que d’autres médicaments destinés pour le traitement du cancer » et quelque 2500 classes de médicaments, soit l’équivalent de 60% du total des médicaments enregistrés en Algérie, a-t-il ajouté.
Ce développement est rendu possible grâce aux « facilitations mises en place par l’Etat, entre autres, l’octroi des assiettes foncières pour la création des usines et l’interdiction de l’importation des médicaments fabriqués localement ».
Grâce à cette politique, » l’Algérie a réussi à couvrir 53% de ses besoins nationaux en terme de valeur, d’autant plus que dix (10) producteurs nationaux sont parvenus à exporter vers des pays africains, voire même vers d’autres pays.
L’Algérie peut devenir un pôle pharmaceutique par excellence en matière de médicaments, sur le plan africain.
Dans la foulée, le ministre a rappelé que la nouvelle Loi sanitaire, à travers notamment l’article 206, « prouve la poursuite par les Pouvoirs publics de leur appui et de la protection de l’industrie pharmaceutique, à travers la prise de mesures incitatives », tout en encourageant la recherche scientifique dans ce domaine.
M. Hasbellaoui a appelé les participants à cette rencontre, à soumettre leurs recommandations au ministère de la Santé, en vue d’en faire, à l’avenir, une feuille de route dans la Stratégie nationale d’encouragement de l’industrie pharmaceutique en Algérie.
Tinhinane B.