Journée mondiale de la thyroïde : Une glande petite mais robuste

 

C’est à l’initiative de la Fédération thyroïdienne internationale qu’est organisée chaque 25 mai la journée mondiale de la thyroïde. Une occasion pour sensibiliser et faire de la prévention auprès de l’opinion publique autour des différents troubles liés à cette glande, comment en minimiser l’impact, …etc

Elle mesure trois cm de haut sur 4 de large et son poids n’excède pas les 30 gr pourtant, cette petite glande située à la base du cou nous en fait voir parfois de toutes les couleurs.

La thyroïde secrète de nombreuses hormones indispensables au bon fonctionnement de notre organisme, des hormones intervenant dans la croissance osseuse, le développement mental, la stimulation de la consommation d’oxygène des tissus ou encore la transformation des graisses et sucres. Ces deux types d’hormones sont la T4 (tétraiodothyronine ou thyroxine) et la T3 (triiodothyronine), toutes deux fabriquées à partir de l’iode alimentaire et dont la sécrétion est régulée par une hormone hypophysaire, la thyréostimuline (TSH).

Il faut savoir que cette glande entre en fonctionnement dès le stade du fœtus, jouant un rôle important dans la croissance, notamment du système nerveux. A la puberté, c’est également elle qui permet, en association avec les hormones sexuelles, toutes les transformations du corps de l’adolescent et c’est ainsi tout au long de notre vie.

Cependant, il arrive qu’elle se dérègle et ce dysfonctionnement n’est pas sans conséquences sur notre santé physique et psychique.

Lorsque la thyroïde s’emballe et produit des hormones de manière excessive, on parle d’hyperthyroïdie. Les signes sont l’accélération du rythme cardiaque, perturbation du transit (diarrhées), perte de poids, peau chaude et moite, excitation et agressivité.

Dans le cas contraire -hypothyroïdie-, lorsque la production d’hormones est insuffisante, on assiste à un ralentissement du rythme cardiaque, perturbation du transit (constipation), peau froide et épaisse, prise de poids, trous de mémoire et signe de dépression. Les deux cas, peuvent s’accompagner ou pas d’un goitre.

Les maladies de la thyroïde concernent son fonctionnement, sa taille ou la présence d’une tumeur, d’où la nécessité d’en prendre soin en veillant à avoir une alimentation avec un apport suffisant en iode (environ 300 microgrammes par jour). Pour avoir une idée, il faut savoir que 100g de sardines, contiennent 1 microgramme (µg), dans un œuf (4 à 10 µg), dans les haricots verts (30 µg), dans les laitages (20 µg)…

Il faut également privilégier les aliments riches en sélénium, être à l’écoute de sa thyroïde et consulter son médecin si l’on ressent une obstruction au fond de la gorge ou en cas de toux récurrente, éviter les perturbateurs endocriniens comme les phtalates et le bisphénol A, miser sur l’huile de coco extra vierge (environ 4 cuillères à soupe par jour), celle-ci fournit à la thyroïde les mêmes acides gras essentiels que ceux contenus dans le lait maternel humain et est particulièrement efficace dans de l’hypothyroïdie. Il faut également limiter le stress et surveiller sa vitamine D, indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde.

Synthèse Hassina Amrouni

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