« Je fais un seul repas par jour, il consiste en un bol ou un bol et demi de chorba et des bourek. Je peux aller jusqu’à 5 bourek », témoigne Khaoula, une jeune étudiante de 22 ans qui fait remarquer que son appétit diminue pendant le mois de Ramadhan et qu’il est hors de question pour elle de se gaver pendant le ftour.
« Je ne peux pas. D’ailleurs, en dehors du Ramadhan, je répartis ma nourriture en 5 fois. Un yaourt, des céréales et un fruit s’il y en a, puis avec les amis de la fac un thé et un gâteau, et au déjeuner un sandwich. Je suis une adepte du thé, j’en prends une deuxième fois toujours avec un gâteau, puis le dîner bien sûr. Donc, je ne peux pas manger plus que je ne peux pour un repas », affirme Khaoula.
Plus que cela, entre elle est les douceurs qui caractérisent les soirées de Ramadhan, ce n’est pas le top. « Je n’ai pas de penchant pour zlabya et qalb ellouz. Je préfère les tartelettes et ce n’est pas tous les jours. Quand j’en ai envie, je demande à mon père d’en acheter ».
La jeune fille souligne qu’elle ne prend rien pour le S’hor, qu’elle s’endort tard après avoir passé la soirée à discuter avec ses amies à travers les réseaux sociaux. « Je réveille ma tante à laquelle je tiens compagnie pour qu’elle prenne le S’hor puis je me mets au lit ».
Mais ce rythme et ce manque d’appétit ne lui font aucun bien, dit-elle. « Je suis fatiguée pendant la journée et la faim me tenaille à l’approche de l’Adhan. Mais je ne peux pas manger plus, c’est comme cela tout le mois, et à la fin je maigris », relève-t-elle.
Propos recueillis par Rachida Merkouche