Les plantes comestibles, vecteurs méconnus du parasite Blastocystis spp. ?

Riches en vitamines, en fibres et en antioxydants, les fruits et légumes sont au cœur d’une alimentation saine et équilibrée. Ils jouent un rôle clé dans la prévention de nombreuses maladies et sont fortement recommandés par les experts en nutrition. Pourtant, une étude récente met en lumière un risque insoupçonné : ces aliments bénéfiques pourraient également être un vecteur de transmission d’un parasite intestinal, Blastocystis spp..

Publiée dans ScienceDirect, cette méta-analyse révèle que 9,4 % des échantillons de plantes comestibles étudiés contiennent ce protozoaire, soulignant une faille dans la chaîne de sécurité alimentaire. La consommation de fruits et légumes contaminés pourrait ainsi favoriser l’infection par ce parasite, dont l’impact sur la santé humaine reste sujet à débat.

Si Blastocystis spp. est encore mal compris, certaines études suggèrent qu’il pourrait être impliqué dans divers troubles gastro-intestinaux, notamment chez les personnes immunodéprimées. La présence du parasite sur les produits végétaux pose donc un enjeu de santé publique majeur, nécessitant une vigilance accrue à toutes les étapes de la production et de la distribution des aliments.

Les chercheurs appellent ainsi à un renforcement des mesures d’hygiène, tant dans les pratiques agricoles que dans la manipulation des aliments par les consommateurs. Un lavage minutieux des fruits et légumes, ainsi que le respect des normes sanitaires dans le secteur agroalimentaire, sont essentiels pour limiter la propagation du parasite.

Cette étude met en lumière un risque souvent sous-estimé et rappelle l’importance d’une surveillance rigoureuse pour garantir la sécurité alimentaire et protéger la santé publique.

Nouhad Ourebzani

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