Nouvelle Avancée Médicale : Un Lien Inattendu entre la Maladie de Parkinson et le Système Gastro-Intestinal

Une récente percée médicale se dévoile : la maladie de Parkinson, dont l’origine a longtemps été énigmatique, pourrait être liée au système gastro-intestinal. Cette avancée découle d’une étude publiée dans la revue Gut et relayée par le New York Post. Jusqu’à présent, la communauté scientifique avait principalement imputé les causes de cette maladie à des facteurs génétiques et environnementaux. Toutefois, des investigations approfondies ont désormais établi un lien entre les problèmes touchant le tractus gastro-intestinal (la partie principale du tube digestif) et un accroissement du risque de développer la maladie de Parkinson.

Pour parvenir à cette découverte d’importance, une équipe de chercheurs issue des hôpitaux universitaires de Louvain en Belgique ainsi que de la Mayo Clinic Arizona a mené une étude sur cinq ans, analysant les données de milliers de patients. Au fil du temps, ils ont scruté l’évolution de leur état intestinal. À l’issue de leurs enquêtes approfondies, ils ont noté que les individus ayant une vidange gastrique lente (gastroparésie), souffrant de constipation, de dysphagie (difficulté à avaler) ou encore du syndrome du côlon irritable, présentaient un doublement du risque de développer la maladie de Parkinson. Par conséquent, ces nouveaux marqueurs devraient être surveillés attentivement, en complément des symptômes bien connus tels que les tremblements au repos, la lenteur des mouvements et les altérations de l’écriture.

Les auteurs de l’étude concluent : « Ces résultats justifient une vigilance à l’égard des syndromes gastro-intestinaux chez les patients présentant un risque plus élevé de maladie de Parkinson et soulignent la nécessité d’une enquête plus approfondie sur les antécédents gastro-intestinaux dans la maladie d’Alzheimer et les maladies cérébrovasculaires. »

Rappelons que la maladie de Parkinson est un trouble cérébral qui affecte principalement la mobilité, entraînant des tremblements, des raideurs ainsi que des problèmes d’équilibre et de coordination chez les individus généralement âgés de plus de 60 ans, d’après l’Institut national des sciences de la santé. Cette affection constitue la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer.

Meriem Azoune

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