Le cancer de l’estomac est difficile à diagnostiquer au début de la maladie tant il manifeste peu de symptômes et que certains d’entre eux peuvent annoncer d’autres pathologies. Il peut ne pas avoir de signe ni de symptôme étant donné que la tumeur est petite et qu’elle peut se développer sans aucun indice annonciateur au sein de l’abdomen et de l’estomac qui ont la latitude de s’étendre. C’est ce qui explique le retard à détecter la maladie à un stade précoce. Les symptômes apparaissent souvent une fois que la tumeur s’est propagée dans les tissus et organes voisins. L’alerte peut être donnée notamment par des douleurs abdominales, la perte d’appétit et la perte de poids, une satiété précoce, une difficulté à digérer, la fatigue, des nausées et des vomissements, des diarrhées et la présence de sang dans les selles ou les vomissements. D’autres signes peuvent se manifester tels que l’accumulation de liquide dans l’abdomen, une masse à l’abdomen qui peut être palpée à l’examen physique, une bosse dans la région du nombril. L’infection à l’Helicobacter pylori, le tabagisme ainsi que certains troubles de l’estomac peuvent être des facteurs de risque pour les personnes concernées. Il est clair qu’un diagnostic précoce du cancer de l’estomac augmente les chances de guérison et de survie. Parmi les examens qui pourraient être demandés pour la détection du cancer de l’estomac figurent l’endoscopie digestive haute, l’analyse des selles, le transit œso-gastro-duodénal, l’échoendoscopie, des analyses biochimiques sanguines, l’Imagerie par Résonnance Magnétique et la biopsie. Les traitements du cancer de l’estomac dépendent du stade de ce dernier, de l’emplacement de la tumeur dans l’estomac et de l’état de santé global du malade, ils sont basés sur la chirurgie (selon la taille et l’emplacement de la tumeur) et un possible recours à la chimiothérapie et à la radiothérapie.
Nadia Rechoud