« L’Algérie a enregistré depuis l’apparition du sida en 1985, environ 16.000 sidéens déclarés, dont 1.300 pour la seule année écoulée et 175 nouveaux cas enregistrés durant le 1er semestre de l’année en cours », selon les dernières statistiques.
Intervenant à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre le Sida, célébrée le 1er décembre de chaque année, placée cette année par l’ONU sous le thème « Les organisations communautaires font la différence » et sous le slogan national « La société civile : partenaire pour mettre fin au Sida d’ici 2030 », le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui, a plaidé pour une « vigilance permanente » face aux facteurs à risque, à l’origine de la contraction du VIH Sida en Algérie.
M.Miraoui a ainsi appelé à « la vigilance permanente » face aux facteurs de risque que sont les relations sexuelles non protégées, la drogue par intraveineuse ainsi que l’immigration clandestine, l’enjeu étant d’être « au rendez-vous » de 2030, soit l’échéance que l’Algérie s’est fixée pour éradiquer le VIH Sida, à l’instar du reste de la communauté internationale.
Lors de son intervention, le Coordonnateur résident du Système des Nations unies en Algérie, Eric Overvest, a tenu à saluer « l’engagement politique et financier » de l’Algérie, traduit par des « résultats encourageants » en matière de lutte contre cette pathologie, tout en souligna que «81 % des personnes vivant avec le VIH en Algérie « ont accès au traitement antirétroviral (ARV), relevant que « l’amélioration » de cet accès aux soins a contribué à réduire de 10 % le nombre de décès par VIH Sida depuis 2010».
Nouhad Ourebzani