Ils sont de nombreux prestigieux spécialistes du domaine de l’épidémiologie à se pencher sur l’éventualité de la propagation massive du coronavirus et qui s’inscrit surtout dans durée.
Dans tous les cas, il y a une sorte d’unanimité scientifique qui se dégage, du moins, sur la persistance de la pandémie aux limites de la fin de l’année en cours.
En effet, le professeur Marc Lipstich directeur du Centre pour la dynamique des maladies transmissibles à l’école de santé publique T.H. Chan de Harvard aux USA a déclaré au Wall Street journal qu’il est probable que « nous assistions à une pandémie mondiale de coronavirus, avec 40 à 70 % de la population mondiale susceptible d’être infectée cette année. »
Marc Lipstich n’est pas le seul à se projeter dans une telle option qui prévoit une infection plus large au cours de ce qui reste de cette annee. De nombreux autres le confirment.
Deux autres spécialistes ont développé la même hypothèse.
C’est le cas de Ira Longini, biostatisticien et conseiller auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a parlé de la possibilité d’infection de deux tiers de la population mondiale.
Du côté de Hong Kong, c’est le professeur Gabriel Leung detenteur d’une la chaire de médecine de santé publique à l’université de la ville qui a affirmé que « si l’estimation de la transmission de 2,5 personnes supplémentaires pour chaque taux d’infection est exacte, cela se traduirait par un « taux d’attaque » qui toucherait 60 à 80 % de la population mondiale. »
Pour le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), cette persistance du COVID-19 était prévisible. En février déjà, son directeur Robert Redfield, l’avait prédit dans une interview accordée à CNN.
« En ce moment, nous sommes dans un mode de confinement agressif (…) ce virus est probablement avec nous au-delà de cette saison, au-delà de cette année, et je pense que le virus finira par trouver un point d’ancrage et que nous aurons une transmission communautaire » a t-il déclaré à la chaîne CNN.
Amayas M
