Les troubles du sommeil et leurs répercussions psychiatriques selon le Pr Farid Achaïbou

« Les maladies psychiatriques sont souvent accompagnées d’un problème de sommeil. Les patients souffrant de dépression, de schizophrénie ou d’anxiété généralisée se plaignent de troubles du sommeil comme les insomnies, les hypersomnies… ». C’est ce qu’a déclaré le Pr Farid Achaïbou, médecin nucléaire à l’hôpital Cochin à Paris et diplômé en psychologie de l’Université d’Harvard, au micro d’Esseha.dz.

Selon le spécialiste : « les problèmes de sommeil peuvent engendrer des problèmes psychiatriques. Les gens qui ne dorment pas beaucoup, les insomniaques, peuvent développer des dépressions voire des maladies psychiatriques sévères et graves ».

Le Pr Achaïbou a affirmé que « les insomnies lorsqu’elles sont liées à la dépression, augmentent le risque de suicide ». C’est pourquoi, il ne faut, selon lui, pas prendre le sommeil à la légère. Il a conseillé de respecter le cycle du sommeil pour notre équilibre psychique, à savoir qu’« il faut donc dormir tôt et se réveiller tôt et ne pas se dire, je vais dormir tard et me réveiller tard », a-t-il précisé, avant de noter qu’« il y a deux choses qui influent sur le sommeil, en l’occurrence la température, à savoir que plus il fait frais, plus nous éprouvons l’envie de dormir et plus il fait chaud, moins nous avons envie de dormir. La seconde chose, c’est la lumière, moins il y a de la lumière, mieux nous dormons ».

Pour conclure, le Pr Farid Achaïbou a mis en garde : « si vous voulez détruire votre psychique et votre état mental, il ne faut pas dormir. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que le gens se mettent au lit avec le téléphone, avec la lumière, c’est ce qu’il ne faut pas faire car, non seulement cela va perturber le sommeil et cela peut engendrer des maladies psychiatriques ».

Hassina Amrouni

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