Le grand projet hospitalier de Tizi Ouzou avance à grands pas et, ce dimanche 16 mars, une réunion clé s’est tenue pour accélérer sa réalisation. Ce rendez-vous technique, dirigé par le ministre du Logement, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a rassemblé plusieurs hauts responsables et spécialistes du domaine de la construction et de l’équipement à savoir : le directeur général de l’Agence nationale d’investissement dans le domaine de l’équipement, le directeur général de l’Organisme national de contrôle technique de la construction (CTC), le directeur général du Laboratoire national de l’habitat et de la construction (LNHC), le directeur général de Cosider Études ainsi que le directeur général de Cosider Réalisation et le directeur du bureau d’études en charge du suivi du projet (BEREG). L’objectif était clair : faire le point sur les avancées et les points à régler pour que cet hôpital devienne enfin une réalité.
Des études finalisées pour des infrastructures modernes
Le défi est de taille. Ce complexe hospitalier prévoit plusieurs pavillons pensés pour offrir des services de santé optimaux. On parle ici d’unités modernes incluant des villas, une salle de sport, un espace aquatique, un réservoir d’eau et une infrastructure pédagogique pour la formation du personnel soignant. Chaque détail a été passé au crible pour garantir un niveau de qualité à la hauteur des exigences actuelles. Mais pour cela, il était impératif d’achever toutes les études techniques en suspens. Un point sur lequel le ministre a été intransigeant.
Matériaux de construction : aucune place à l’imprévu
Un chantier d’une telle envergure nécessite une logistique parfaitement huilée. Une attention particulière a été portée à la validation des matériaux de construction. Hors de question de démarrer les travaux sans avoir validé et répertorié chaque élément essentiel au chantier. Cette anticipation vise à éviter les délais inutiles et les interruptions qui pourraient ralentir le projet.
Un suivi rigoureux pour accélérer le chantier
Lors de cette rencontre, des consignes strictes ont été données. Les équipes impliquées doivent dresser un bilan précis des études déjà finalisées et de celles encore en attente. L’approbation des matériaux par les organismes de contrôle est également une priorité absolue. Une deadline très courte a été imposée : tous les documents doivent être prêts dans un délai de vingt-quatre heures. Ce coup d’accélérateur est indispensable pour tenir les engagements de livraison dans les temps.
Une pression renforcée après une visite surprise
Cette réunion s’inscrit dans un contexte de vigilance accrue. En effet, une visite nocturne surprise du ministre sur le chantier a récemment mis en évidence certains points de blocage. Face à ces constats, il était crucial de mobiliser toutes les énergies pour relancer la machine. Un signal fort a été envoyé à tous les acteurs du projet : aucune complaisance ne sera tolérée.
Pourquoi cet hôpital est essentiel pour Tizi Ouzou
Derrière ces enjeux administratifs et techniques, c’est toute une population qui attend impatiemment l’ouverture de cet établissement. Avec une capacité de 500 lits, il répondra à un besoin vital en matière de soins. Actuellement, les structures existantes sont souvent saturées, obligeant certains patients à parcourir des kilomètres pour obtenir une prise en charge. L’implantation de cet hôpital va donc changer la donne en offrant des services de proximité et en désengorgeant les autres établissements.
Des services hospitaliers de pointe à venir
D’une capacité de 500 lits, le nouveau CHU sera réalisé au pôle d’excellence (ouest de Tizi-Ouzou) sur une superficie de 18,50 ha. Au-delà de sa taille, c’est aussi la qualité des services qui fait de cet hôpital un projet ambitieux. Il devrait accueillir des équipements médicaux à la pointe de la technologie et proposer des soins spécialisés dans plusieurs domaines. Chirurgie, pédiatrie, cardiologie, urgences… tout est conçu pour offrir une prise en charge complète et efficace. Une partie du complexe sera également dédiée à la formation et à la recherche, renforçant ainsi l’expertise locale dans le domaine de la santé.
Un projet sous haute surveillance
L’état suit ce projet de très près. Avec les différents organismes de contrôle impliqués, chaque avancée est scrutée pour garantir un résultat à la hauteur des attentes. Cette rigueur est essentielle pour éviter les erreurs du passé où certains chantiers ont pris un retard considérable en raison d’un manque de suivi.
En conclusion
Le projet de l’hôpital de 500 lits de Tizi Ouzou qui bénéficie déjà d’une première enveloppe de 10 milliards de dinars et dont le coup d’envoi a été donné le mois de janvier dernier par le président Tebboune, est bien plus qu’un simple chantier. Il représente un espoir pour une meilleure prise en charge des patients et une amélioration du système de santé régional. La volonté affichée d’accélérer les travaux est un signal positif pour la wilaya de Tizi Ouzou où le secteur de la santé est déjà doté, en plus de l’actuel CHU, de 8 établissements publics de santé de proximité (EPSP) , 61 polycliniques, des établissements spécialisés en psychiatrie, oncologie et Cardiologie, plus de 320 salles de soins et plusieurs établissements privés.
Nora S.
