Une étude pointe les effets néfastes du traitement sur les patients : 50% des cancéreux meurent de chimiothérapie

50% des patients cancéreux sont tués par chimiothérapie, pas par le cancer c’est e que révèle une nouvelle étude du « Public Health England et de Cancer Research » de Londres portait sur l’analyse et l’examen de patients cancéreux décédés dans les 30 jours suivant le début de leur traitement de chimiothérapie. L’étude indique que le traitement et non le cancer était la cause du décès.

Ce travail qui a été réalisé sur un panel de 23 228 patientes atteintes d’un cancer du sein et 9634 patientes atteintes d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), a mis en évidence que la mortalité à 30 jours augmentait avec l’âge chez les patientes atteintes d’un cancer du sein et chez les patients atteints de CPNPC traités à des fins curatives, et diminuait avec l’âge chez les patients recevant un SACT palliatif.

Le cancer est une maladie caractérisée par la prolifération incontrôlée de cellules provoquant la formation d’une tumeur qui peut s’étendre et se diffuser au reste du corps via la circulation sanguine ou le système lymphatique et ainsi former de nouvelles tumeurs telles que les métastases. En France, rien qu’en 2017, on comptait 399 500 cas de cancer (214 000 hommes et 185 500 femmes). Outre la chirurgie et la radiothérapie, la chimiothérapie reste le protocole de soins principal employé en tant que traitement de la maladie.

Les chercheurs « Public Health England et de Cancer Research » ont également constaté des oppositions significatives dans la survie des personnes âgées et des personnes avec une santé plutôt déficiente et ont alerté le corps médical sur l’importance d’appliquer une extrême prudence et une précision plus accrue dans la sélection d’un traitement le plus adéquat possible.

Le professeur David Dodwell, de l’Institut d’oncologie de l’hôpital St James de Leeds, au Royaume-Uni corrobore cette analyse en déclarant qu’il est important de sensibiliser les patients au fait que la chimiothérapie présente des inconvénients potentiellement mortels. De ce fait, il suggère de mettre en application une vigilance renforcée et une sélection plus rigoureuse quant au protocole de soins le plus approprié en prenant en compte tous les facteurs du patient tant en ce qui concerne, l’âge, les antécédents médicaux et familiaux, la condition physique et le type de cancer et de son stade. Ceci,  afin de minimiser les risques de mortalité liées à la chimiothérapie ainsi que ceux liées à la non administration d’un traitement de chimiothérapie.

Une autre étude menée par le Docteur George Karagianni au Collège de Médecine Albert Einstein à New York, met en évidence que la chimiothérapie serait beaucoup plus nocive et dangereuse qu’on ne le croit car ce traitement augmenterait de manière significative, le nombre de cellules cancéreuses dans l’organisme.

Tinhinane B.

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