Des études l’ont montré : Une bonne partie de notre nervosité vient de la qualité de notre nutrition

Le développement de réactions acerbes enregistrées ces derniers temps ne sont pas la résultante d’une présence immodérée dans les réseaux sociaux comme le suggèrent certaines thèses. Il se situe aussi dans nos assiettes. C’est ce que rapporte un article de Science Alert.

Bonnie Kaplan et Julia Rucklidge, autrices de l’étude « The Better Brain », ont montré qu’un grand nombre de personnes dans notre société souffrait de « faim cérébrale », un phénomène qui aurait forcément des conséquences sur la régulation de nos émotions.

D’après l’étude, si notre consommation de macronutriments est suffisante, nous manquons en revanche de micronutriments –minéraux et vitamines, nécessaires à la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine – en partie à cause de notre trop grande consommation de produits ultra-transformés, tels que les boissons gazeuses et les céréales trop sucrées.

Dans la même optique, une douzaine d’études menées au Canada, en Espagne, au Japon ou encore en Australie ont démontré que les personnes qui ont une alimentation saine et complète présentent moins de symptômes de dépression et d’anxiété que les personnes dont le régime alimentaire est majoritairement composé de produits ultra-transformés.
Chez un tiers de personnes souffrant de dépression et qui consommaient des régimes alimentaires relativement pauvres, le passage à un régime alimentaire méditerranéen –donc riche en fruits et légumes, légumineuses et graisses insaturées– a entraîné des améliorations significatives sur leur humeur.

Nora S.

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