Iftar aux Maldives : Le poisson, l’aliment incontournable

 

Pays tropical de l’océan indien composé de plusieurs atolls (îles coralliennes basses des océans tropicaux), les Maldives pratiquent la religion musulmane depuis le 11e siècle. L’islam qui y a été introduit par des commerçants arabo-musulmans est devenu la religion du pays après la reconversion du roi Dhovemi qui a alors pris pour nom Sultan Muhammed Al-Adil.

Bien que leur pays soit une destination touristique très prisée par les Occidentaux, les Maldiviens demeurent fortement attachés à leur traditions, coutumes et religion.

Durant le Ramadhan, appelé localement « Rorda Mas », même si les habitants observent le mois de jeûne dans une grande ferveur religieuse, cela n’entame en rien leur sens de l’hospitalité envers les visiteurs étrangers.

Outre des plages de rêve, les Maldives ont également une culture et une histoire qui suscitent beaucoup l’intérêt des touristes, sans oublier leur cuisine savoureuse.

Au gré des métissages et des échanges commerciaux avec d’autres pays, la cuisine maldivienne a évolué avec des influences notamment indiennes et sri-lankaises. Cependant, les épices, le poisson et le riz demeurent les incontournables de la cuisine de ce pays.

Durant le mois de Ramadhan, les Maldiviens rompent le jeûne avec des fruits comme les dattes et les jus de fruits frais comme la pastèque cultivée spécialement en prévision de ce mois sacré mais aussi la noix de coco, papaye, mangue, ananas…Outre leur pouvoir désaltérant et hydratant, les fruits apportent d’entrée des vitamines, minéraux, antioxydants et énergie.
Concernant les plats de résistance, la table de l’iftar des Maldives est souvent garnie de mets à base de poisson frais ou séché.

Des petits beignets, sortes de tapas au poisson (thon), noix de coco et épices sont très prisés. Ces petites entrées apportent à l’organisme plein de vitamines (A et provitamine A, B3, B12, D, E, de minéraux et oligo-éléments (sélénium, phosphore…), protéines, oméga-3…

Si ces entrées sont servies en première partie du repas, le souper tardif appelé haaru, n’est servi qu’au milieu de la nuit.

Là, de nombreux plats traditionnels sont servis comme les soupes, -généralement de poisson-, les currys -thon ou poulet-, les légumes et légumes marinés, accompagnés de roshi, le pain traditionnel maldivien. Tous ces plats sont de très bonnes sources de vitamines, de minéraux et d’antioxydants. Quant aux épices -les plats maldiviens sont très épicés-, elles sont sources de multiples bienfaits (antioxydantes, anti-inflammatoires, antivirales, préviennent les maladies cardio-vasculaires et certains cancers…)

Le poisson -aliment phare de la cuisine maldivienne- se décline sous diverses recettes : kuli boakiba (pâté de poisson), le gulha (beignets au poisson et aux piments), les keemia (nems de poisson) ou le fihunu mas (poisson recouvert de pâte de piments). Les poissons utilisés dans la cuisine maldivienne sont le thon, la sardine ainsi que le poisson fumé ou séché. Riches en protéines et peu caloriques, les poissons sont de très bonnes sources d’oméga-3, de potassium, de phosphore, de vitamines B3, B6 et B12,…

Pour le dessert, les Maldiviens raffolent de pâtisseries comme le zileybi, une sucrerie ressemblant fortement à notre zalabiya, à la différence que la pâte des zileybi est à base de farine, de sucre, mais aussi de cannelle, de cardamome, de feuilles de Pandan, d’eau ou d’essence de jasmin et d’eau de rose.

Sans oublier le suji, une boisson très populaire et très appréciée, à base de lait, d’amandes, de sucre, de raisins secs et d’épices comme la cardamome. Une boisson riche en calcium, magnésium, antioxydants…qui vient apporter la touche finale à un repas riche en saveurs et vitamines.

Hassina A.

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