Journée mondiale du Cœur : L’Hypertension Artérielle , le pus important risque des maladies cardiaques

La « World Heart Day » ou La Journée mondiale du cœur a lieu le 29 septembre de chaque année. Cette journée du calendrier sanitaire vise, selon l’organisation non gouvernementale « World Hearth Federation » dont l’ancêtre est l’« International Society and Federation of Cardiology », à sensibiliser le grand public à certaines maladies dont les pathologies du cœur.

L’idée d’instituer cette journée n’est pas fortuite. Elle répond au besoin d’alerter sur les pathologies cardiaques qui restent malgré les progrès de la recherche et des efforts médicaux et pharmaceutiques la première cause de mortalité dans le monde.

Les observations médicales et les multiples recherches menées au long des quatre dernières décennies ont conclu que les principaux facteurs de risque de maladie cardio-neurovasculaire sont liés au mode de vie : tabagisme, alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique, usage nocif de l’alcool, facteurs psychosociaux tels que le stress.

Le 25 août dernier, l’OMS indiquait, dans la publication d’un extrait d’une étude qu’elle a menée en partenariat avec l’Imperial College London que l’Hypertension artérielle (HTA) figure parmi les importants risques des maladies cardiaques puisque plus de 700 millions de personnes hypertendues ne sont pas traitées.

L’étude, menée par un réseau mondial de médecins et de chercheurs, couvrait la période 1990-2019. Elle est basée sur des données de mesure et de traitement de la tension artérielle de plus de 100 millions de personnes âgées de 30 à 79 ans dans 184 pays représentant 99 % de la population mondiale, ce qui en fait l’étude la plus complète de l’évolution mondiale de l’hypertension à ce jour.

« L’hypertension, qui fait augmenter considérablement le risque de cardiopathie et d’affection cérébrale ou rénale, est l’une des principales causes de mortalité et de morbidité dans le monde. Elle peut être facilement détectée par la mesure de la tension artérielle, au domicile ou dans un centre de santé et peut souvent être traitée efficacement à l’aide de médicaments peu coûteux », lit-on dans le site de l’organisation onusienne.

Environ 580 millions de personnes hypertendues (41% des femmes et 51% des hommes) ignoraient leur état car elles n’avaient jamais bénéficié d’un diagnostic.

L’étude a également montré que plus de la moitié des hypertendus (53% des femmes et 62% des hommes), soit 720 millions de personnes au total, ne recevaient pas le traitement dont ils avaient besoin.

Meriem Azoune

 

 

 

 

 

 

 

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