Dans un geste significatif en faveur de la santé et du bien-être des citoyens algériens et africains, l’Algérie vient de franchir une étape majeure en matière de médecine nucléaire et de radiothérapie. Le délégué permanent de l’Algérie à Vienne, Larbi Latrouche, et le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, ont signé , hier samedi, un accord historique classant deux centres médicaux algériens, le Centre de médecine radiologique « Pierre et Marie Curie (CPMC) » et le Centre de médecine nucléaire de Bab El Oued (Alger), en tant que centres régionaux de collaboration, dans le cadre de l’initiative « Rayons d’espoir » pour la région Afrique.
Cet accord, qui marque une première en Afrique, témoigne de l’engagement de l’Algérie à renforcer ses capacités dans les domaines cruciaux de la radiothérapie et de l’imagerie médicale multimodale. Ces domaines jouent un rôle essentiel dans la prise en charge des patients atteints de cancer, et l’Algérie est déterminée à partager ces compétences avec les pays africains frères.
L’Algérie possède une longue expérience dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, et elle a continuellement œuvré pour aider les nations africaines à développer et renforcer leurs compétences en médecine radiologique et nucléaire. Cet accord vient ainsi reconnaître l’engagement de l’Algérie envers la promotion de la santé dans la région et son désir de contribuer à l’amélioration des soins médicaux en Afrique.
Le Centre de médecine radiologique « Pierre et Marie Curie (CPMC) » ainsi que le Centre de médecine nucléaire de Bab El Oued (Alger) devraient désormais jouer un rôle central en renforçant la position de l’Algérie en tant que pôle régional de formation spécialisée en radiothérapie et médecine nucléaire. Cette initiative est conforme aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a clairement exprimé son soutien au développement en Afrique, en particulier dans les domaines de la formation et du renforcement des capacités dans le domaine de la prise en charge sanitaire.
Il convient de noter que l’Algérie a pris les devants en accueillant de nombreux stagiaires en provenance de pays africains depuis l’année dernière. Ces stagiaires ont participé à des programmes de formation à moyen et long termes, contribuant ainsi à la création d’une expertise médicale solide en Afrique. L’Algérie est également prête à accueillir davantage de stagiaires à l’avenir, en particulier dans le domaine de la formation académique spécialisée.
En conclusion, cet accord historique entre l’Algérie et l’AIEA ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour la lutte contre le cancer et l’amélioration des soins de santé en Afrique. L’Algérie montre la voie en renforçant ses capacités en médecine nucléaire et en radiothérapie, et en partageant ses connaissances avec ses voisins africains, dans l’espoir de créer un avenir plus sain pour tous.
Meriem Azoune
