Le ministre de la santé plaide pour la politique de la contractualisation : En voici les avantages !

 

Le ministre de la santé a procédé ce dimanche, en compagnie du ministre délégué chargé de la réforme hospitalière, à l’installation d’un comité sectoriel au niveau de son département qui sera chargé d’étudier les politiques et moyens à même d’améliorer la qualité des services offerts aux patients.

Le ministre de la santé, Abderrahmane Benbouzid, a affirmé que la volonté politique d’améliorer l’efficacité et la qualité des services sanitaires sont une priorité absolue du secteur, notamment en ce qui concerne la réforme hospitalière telle que décidée et souhaitée par le président de la république. 

Le ministre a fait savoir que ce nouveau comité renfermera des représentants des secteurs et ministères concernés par l’étude des moyens susceptibles d’améliorer la qualité de services sanitaires, tout en insistant que la voie idoine pour la concrétisation de cet objectif reste « la contractualisation » , un modus operandi largement adopté de par le monde.

La réorganisation des structures sanitaires dans le sens de leur permettre davantage d’indépendance et de liberté de management  et les soustraire autant que peu du lest de la bureaucratie, devient aux yeux du ministre de la santé une nécessité absolue.

Le premier responsable du secteur de la santé plaide pour une politique de contractualisation qui reste , de son point de vue, relativement nouvelle comme approche dans le secteur de la santé. Le ministre insiste sur l’importance de comprendre profondément les concepts, les stratégies et les politiques de la contractualisation et d’étudier les possibilités qu’elle offre pour pouvoir l’exploiter de façon optimale.

La contractualisation, telle que développée par le professeur Benbouzid, offrira l’opportunité de la traçabilité des protocoles auxquels seront soumis les patients, de la prise en charge hospitalière, des circuits médicamenteux et des productions pharmaceutiques. Une telle traçabilité permettra une évaluation approfondie de la qualité des soins offerts, le suivi et la réadaptation des budgets des infrastructures sanitaires de façon plus rationnelle et plus objective.

L’autre avantage de la contractualisation  est la bonne définition des rôles et prérogatives des intervenants et acteurs du secteur de la santé, ainsi que la rationalisation des dépenses tout en préservant l’acquis de la gratuité des soins, adoptée comme principe immuable depuis 1974.

Hafidh Hakimi

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