Pendant le déroulement de la dernière rencontre consacrée à la formation médicale sur la chirurgie par arthroscopie, notre journal en ligne Esseha a donné la parole à des chirurgiens qui y ont pris part et qui se sont exprimés autour de cette spécialité.
Docteur Mohamed-Ali Milat, chirurgien orthopédiste, chirurgien de la main et arthroscopiste, et en même temps membre du bureau exécutif de la SAGHA, a retracé les activités de cette dernière journée consacrée à l’arthroscopie, plus précisément au ménisque.
En tant que chirurgien qui intervient souvent dans la thérapeutique par arthroscopie comme il l’a indiqué, il a donné plus de détails quant à la formation sur cette technique et sur les interventions qui concernent les lésions du ménisque.
Une autre participante, Dr Djamila Cherati, orthopédiste à l’EPH de Berrouaghia, a donné des précisions sur ces problèmes qui ont fait l’objet de cette dernière journée.
« Très fréquente, la pathologie méniscale atteint les jeunes sportifs et les sportifs de haut niveau tels que les footballeurs et les skieurs.Dans cette formation, nous avons fait un workshop sur la technique de l’arthroscopie, sur la manière d’aborder un malade et sur les indications de l’arthroscopie du genou, c’est-à-dire quand faut-il suturer et quand faut-il faire une méniscectomie. Nous avons également eu l’occasion de connaître une nouvelle technique qui est la suture méniscale, plus avantageuse que la méniscectomie ».
Dr Riad Benkaidali, chirurgien orthopédiste au CHU Mustapha Bacha, a lui aussi mis en évidence les avantages de l’arthroscopie de manière générale et celle du genou en particulier. « C’est une technique révolutionnaire qui permet d’opérer le genou sans l’ouvrir, et qui peut s’appliquer aux différentes articulations comme l’épaule, le coude et la cheville. Une technique introduite en Algérie il y a une vingtaine d’années ».
Rachida Merkouche