Personnes vaccinées : Les facteurs de contamination

C’est déjà dit et redit : la vaccination ne protège pas à 100%  des risques de contamination mais elle allège à coup sûr les effets néfastes du Covid-19. Des recherches menées en Grande Bretagne révèlent que 0, 2 % des personnes vaccinées, soit 1 sur 500, a contracté le virus après l’acte vaccinal.

Se penchant sur le sujet, la BBC a serié les facteurs qui peuvent augmenter le risque d’être contaminé par le virus chez les patients vaccinés.

Le média britannique précise que le type de vaccin pourrait augmenter – ou diminuer – la protection face au virus. Selon son rapport, des essais cliniques ont montré que le vaccin Moderna réduisait le risque symptomatique de 94 %, tandis que le vaccin Pfizer le réduisait de 95 %. Les vaccins Johnson & Johnson et AstraZeneca présentent des pourcentages plus faibles, réduisant respectivement ce risque d’environ 66 % et 70 %.

L’autre facteur indexé est le temps écoulé depuis la vaccination. Ce dernier jouerait également un rôle dans la protection.

Pour le vaccin Pfizer, la protection s’estompe au cours des six mois suivant la vaccination.

Les variants ont également une importance dans la contamination. Par exemple, les données de Public Health England suggèrent que l’efficacité du vaccin Pfizer protège à 93 % face au variant Alpha puis dégringole à 88% pour le variant Delta. Le vaccin d’AstraZeneca est également impacté de la même manière.

Selon la BBC, le système immunitaire de chaque patient ne réagit pas de la même manière face au virus. En effet, le système immunitaire diminue généralement avec l’âge. De plus, les personnes âgées ou les personnes dont le système immunitaire est affaibli peuvent présenter des niveaux plus faibles de protection induite par le vaccin. Ces derniers peuvent également voir leur protection diminuer plus rapidement.

Les personnes les plus vulnérables, sur le plan clinique, ont reçu leurs vaccins en premier, il y a davantage de mois, ce qui peut augmenter leur risque de contracter une infection en raison d’une protection moindre. Enfin, le degré d’exposition (par exemple en fonction de l’activité professionnelle) est également propre à chaque patient.

La recherche menée n’inclue pas les personnes vaccinées au Sinovac et au Sputnik V. L’étude s’est focalisée sur les vaccins largement utilisés en Union européenne.

Nouhad Ourebzani

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accept Read More