La Commission de la Santé, des Affaires sociales, du Travail et de la Formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN), s’est réunie lundi, 21 octobre 2024, à Alger, pour discuter et enrichir le projet de loi visant à « protéger et promouvoir les droits des personnes aux besoins spécifiques ».
Cette séance, dirigée par le président de la commission, Said Hamici, a été consacrée à « l’audition de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), du Directeur général de l’Office national d’appareillage et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH), d’un directeur central au ministère de la Santé, du membre de la Commission nationale de recours, du représentant de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), ainsi que du représentant du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) ». C’est ce qu’a indiqué l’APN, dans un communiqué.
L’objectif principal de ce projet de loi est de proposer « un cadre juridique en matière de prévention d’handicap, de prise en charge et de protection des personnes aux besoins spécifiques », précise encore la même source, ajoutant que ce texte visait « le renforcement de leurs droits pour leur assurer une vie digne ».
Au cours de cette réunion, plusieurs propositions ont été avancées notamment l’assurance d’une pension équivalente au Salaire national minimum garanti (SNMG) pour les personnes aux besoins spécifiques, l’augmentation du taux de recrutement de 1 % à 3 ainsi que la protection juridique et pénale de cette frange de la société.
Selon le communiqué, il a été également recommandé « la mise à disposition d’équipements pour enfants aux besoins spécifiques au niveau des hôpitaux » ainsi que « la nécessité d’intégrer la Commission du recours et le barème d’évaluation des incapacités et déficiences au sein d’un seul organe ministériel ». Les intervenants ont, aussi, insisté sur l’importance d’intensifier le dépistage précoce des handicaps, notamment pour les personnes atteintes d’autisme, et l’intégration des solutions numériques afin de faciliter les démarches administratives.
Ces initiatives visent à améliorer la qualité de vie des personnes aux besoins spécifiques et à garantir leurs droits, soulignant ainsi l’engagement de la Commission à promouvoir une société plus inclusive.
Hassina Amrouni