Les conséquences des abus physiques et sexuels subis dans l’enfance peuvent avoir des répercussions sur la santé physique et mentale tout au long de la vie, et augmenter le risque de décès prématuré. Une étude, publiée hier mercredi 3 mai dans le British Medical Journal, s’est penchée sur les données de 67 726 infirmières américaines participant à la Nurses’ Health Study II ( une étude de surveillance en cours depuis 1989).
Les chercheurs ont recueilli des informations sur les violences subies pendant l’enfance et l’adolescence, l’âge et la cause du décès, l’éducation et la profession des parents, l’activité physique, l’alimentation et les signes d’addiction.
Les résultats montrent que les infirmières ayant subi des violences physiques graves ou des activités sexuelles forcées avaient un taux de mortalité prématurée plus élevé que les autres.
Le suivi de cette population d’infirmières a duré 18 ans, au cours desquels 2 410 décès prématurés ont été enregistrés.
Meriem Azoune