Dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD 3), programme lancé par les états membres des Nations-Unies, adopté par l’ONU en 2015 et inscrit dans l’Agenda 2030, le Ministère de la Santé, en coopération avec l’Organisation Mondiale de la Santé, avec la coordination de la Direction de la Santé et de la Population de la wilaya de Tipasa, organise mercredi 24 et jeudi 25 mai 2023, deux journées d’étude sur les Objectifs de Développement Durable (ODD 3), portant sur le thème « Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ».
L’événement se déroulera au niveau de l’Hôtel Benaouda à Chenoua à partir de 8h30.
Le programme des Objectifs de Développement Durable qui, pour rappel, s’inscrit dans le prolongement des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), comporte 17 objectifs englobant les volets économiques, sociaux et environnementaux avec cette « promesse de sociétés plus pacifiques et ouvertes ».
Le thème qui sera au cœur des débats, lors deux journées d’études prévues à partir de demain, mercredi, à Tipasa et qui fait partie des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD3), met la santé au cœur des préoccupations car elle est un « moyen d’atteindre les autres objectifs et comme un indicateur fiable des progrès globaux en matière de développement durable », peut-on lire sur le site de l’OMS qui précise encore que « l’objectif relatif à la santé lui-même comporte de nouvelles cibles sur des problèmes importants pour lesquels des progrès majeurs ont été accomplis dans le cadre des OMD.
Les épidémies mondiales de VIH, de tuberculose et de paludisme ont régressé. À l’échelle mondiale, la mortalité de l’enfant et la mortalité maternelle ont fortement reculé depuis 1990, avec des baisses respectives de 53% et de plus de 40% ». Toutefois, l’objectif n’est pas encore atteint et « beaucoup reste à faire », d’autant que « les progrès rapportés au niveau mondial masquent souvent des écarts à l’intérieur des pays et entre eux. Il est maintenant reconnu qu’il faut s’attacher non seulement à ce que les gens survivent, mais aussi à ce qu’ils s’épanouissent ». L’OMS se réjouit, à ce titre, de « l’inclusion de la couverture sanitaire universelle » qui, selon elle, représente « l’esprit même du nouveau programme de développement qui met l’accent sur l’équité dans un système où il n’y a pas de laissé-pour-compte ».
Avant la crise sanitaire de la Covid-19, « des progrès majeurs ont été accomplis pour améliorer la santé de millions de personnes. Des avancées significatives ont permis d’augmenter l’espérance de vie et de réduire certaines causes majeures de la mortalité infantile et maternelle ». Cependant, la pandémie a provoqué de grands bouleversements. C’est pourquoi, l’appel aujourd’hui est à « davantage d’efforts pour éradiquer un large éventail de maladies et pour résoudre de nombreux enjeux sanitaires, qu’ils soient anciens ou nouveaux », apprend-on encore sur le site des Nations-Unies.
Hassina Amrouni
